Téhéran,
Lors d´un entretien avec le commandant en chef de l´Armée pakistanaise, Omar Yaved Bajua, le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Amir Hatami, a précisé que Washington et Tel-Aviv étaient les plus importants et les plus dangereux mécènes et fournisseurs des terroristes dans la région.
« L´extrémisme provient également des politiques erronées de la Maison Blanche dans la région, et sa prétendue lutte contre le terrorisme est une excuse pour intervenir dans les pays islamiques », a-t-il commenté.
Hatami a également dénoncé les complots du gouvernement nord-américain pour déstabiliser la région. La résistance de la République Islamique résulte être la principale cause des pressions des États-Unis et d´Israël contre l´Iran, face à quoi le pays perse continuera de renforcer ses capacités défensives pour maintenir la stabilité et l´intégrité de la région.
Le haut responsable militaire perse a commenté les croissantes relations entre Téhéran et Islamabad en référence aux potentialités militaires des deux pays, alors que « la sécurité du Pakistan fait partie de celle du pays perse », a-t-il jugé.
Il a ensuite conclu que « le respect à l´intégrité territoriale, la solidarité et à la souveraineté nationale sont des principes de base de la politique extérieure de la République Islamique ».
Par ailleurs, l´Iran a aujourd´hui qualifié d´injustes, d´irresponsables, de dangereuses et provocatrices les accusations émises par l´Arabie Saoudite contre le pays perse.
Le porte-parole de la chancellerie iranienne, Bahram Ghasemi, s´est en ce sens manifesté suite à une déclaration du gouvernement saoudite quant à la livraison par Téhéran d´un missile lancé depuis le Yémen contre l´aéroport de Riyad.
« Le royaume saoudite n´a pas atteint ses objectifs par le biais de la guerre et des violations internationales au Yémen, et il accuse maintenant l´Iran avec des informations infondées et totalement fausses », a-t-indiqué.
Ghasemi a recommandé à Riyad de mettre fin à ses attaques à l´encontre de yéménites innocents et sans défense, et à ouvrir le chemin des négociations de paix.
Précédemment, le chancelier iranien, Mohammad Javad Zarif, a souligné que « certaines visites dans ce royaume belliqueux se convertissent en dangereuses pour la santé de la région ».
Il a ainsi fait référence à la visite du président étasunien, Donald Trunp, peu après laquelle se sont déclenchées la répression au Bahreïn et la crise du Qatar par le boycotte de l´Arabie Saoudite, le propre Bahreïn, les Émirats Arabes Unis et l´Égypte.
Et a maintenant ajouté qu´il « est curieux que suite à la visite du gendre de Trump ait lieu la démission du premier ministre libanais, Saad Hariri ».
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