Kaboul,
Après quatre jours d´enquête, l´organisme a aujourd´hui révélé par le réseau social Twitter qu´au « moment des faits, les victimes se trouvaient dans la zone d´attaque, car obligées par les forces antigouvernementales à récupérer les corps d´un combat antérieur ».
Selon ce qui a été expliqué, les spécialistes sont arrivés à cette conclusion après s´être entretenus avec des « villageois, des médecins, et des anciens » qui ont fait part d´éléments menant à « croire que des civils faisaient parti des victimes ».
La semaine dernière, le Ministère de la Défense afghan a décidé de procéder à cette investigation suite à des plaintes d´autorités et de résidents du district de Chardara, dans lequel a eu lieu l´attaque, lesquels ont fait part de la mort d´au moins 40 civils.
Pour sa part, la mission de l´OTAN en Afghanistan a assuré lundi dernier dans un communiqué « ne pas avoir trouvé de preuves de pertes civiles ».
Des données officielles indiquent que le nombre de civils morts (2 640) ou blessés (5 379) par des attaques aériennes en Afghanistan entre janvier et septembre de cette année a augmenté de 52 pour cent en comparaison à la même période de 2016.
Depuis l´intervention des États-Unis en 2001, avec l´appui d´alliés de l´OTAN, et sous la justification de lutter contre le terrorisme, le Pentagone n´a pas encore montré les résultats cette stratégie antiterroriste affichée.
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