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Lors d´une déclaration, l´experte a exhorté le gouvernement de ce pays sud-américain a immédiatement agir pour « empêcher que soit perdues les avancées et les réussites dans la prévention et le combat contre le phénomène de l´esclavage moderne ».
Selon Bhoola, le décret ministériel 1129, qui réduit la définition de l´esclavage contemporain, peut amener à une diminution de la quantité de victimes détectées.
« Le Brésil a fréquemment été un leader dans la lutte contre ce fléau. Raison pour laquelle il est surprenant et décevant de voir ce type de décision », a-t-elle jugé.
La rapporteuse spéciale a appelé les autorités de ce pays à préserver les progrès de la dernière décennie, « car s´ils s´inversent, les plus pauvres et les exclus seront plus exposés à l´esclavage au Brésil ».
Depuis Genève, la chef du Groupe de Travail de l´ONU au sujet des Droits de l´Homme et des Corporations Transnationales, Surya Deva, a également manifesté sa préoccupation quant au décret 1129 et ses conséquences.
« L´autre question inquiétante au Brésil, quant au combat contre les formes contemporaines de l´esclavage, c´est la réduction du budget destiné aux inspecteurs du travail, une force clé dans la détection des victimes de ce phénomène », a-t-elle souligné.
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