Caracas,
Le chancelier vénézuélien, Jorge Arreaza, a informé de sa rencontre avec le cabinet bolivarien dans l´objectif de « déterminer de futures mesures politiques face à la nouvelle attaque du bloc européen en solidarité avec ceux qui encouragent la violence dans la Patrie du Libérateur Simon Bolivar ».
Il a expliqué que « l´Union Européenne s´est subordonnée à la politique extérieure des États-Unis envers le Venezuela. Raison pour laquelle il est nécessaire d´analyser chaque action possible en faveur du bienêtre des vénézuéliens ».
Le gouvernement vénézuélien a récemment prévenu dans un communiqué que « l´adoption de ces mesures la veille de la nouvelle tentative de dialogue entre le gouvernement et l´opposition, en République Dominicaine, n´est pas une coïncidence. Les représentants de l´opposition s´étant d´ailleurs nouvellement absentés ce mercredi ».
Il a également qualifié d´illégales, d´absurdes et d´inefficaces ces sanctions qui, selon des médias privés, comprennent l´interdiction de ventes d´armes au Venezuela, ainsi que de tout matériel qui pourrait être utilisé pour lutter contre les émeutes, et de mesures pour la surveillance des communications électroniques.
Ces sanctions et mesures incluent une prétendue base légale pour plus tard interdire des voyages sur le sol européen et congeler de prétendus biens attribués à des fonctionnaires vénézuéliens que les européens considèrent responsables d´une situation irrégulière dans le pays.
Selon l´exécutif bolivarien, « bien loin de contribuer à la paix et l´harmonie au Venezuela, l´UE a adopté des décisions hostiles qui ne recherchent que l´échec du dialogue national ».
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