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La Russie critique les prétextes des États-Unis pour rester en Syrie

Moscou, 16 novembre (Prensa Latina) Le ministre des Relations Extérieures russe, Serguei Lavrov, a aujourd´hui critiqué les prétextes exposés par les États-Unis pour justifier leur présence militaire en Syrie, y compris une prétendue résolution du Conseil de Sécurité de l´ONU.

« La campagne militaire contre le mouvement terroriste État Islamique (EI) se conclue car il est presque complètement éliminé sur le territoire syrien ; un objectif défendu par Washington comme étant la raison de son entrée dans le conflit de cette nation », a-t-il rappelé.

Le chef de la diplomatie russe a ensuite indiqué que « cependant, nous écoutons ces derniers temps des déclarations du Pentagone, et du représentant spécial pour le combat contre l´EI, selon lesquelles la présence armée étasunienne dans la nation du Levant ne se conclue pas par la fin de ce groupe terroriste ».

« Maintenant la Maison Blanche argumente sur le fait que ses troupes doivent être là-bas pour suivre de près le développement correct du processus politique en Syrie, un pays dans lequel sa présence est totalement illégale puisqu´elle n´a jamais compté sur le soutien de l´ONU pour être déployée dans ce pays », a-t-il souligné.

« Il est encore plus intéressant de voir comment les États-Unis tentent maintenant de justifier leur présence », a-t-il affirmé.

Il a indiqué qu´il « y a deux jours, le secrétaire nord-américain de la Défense, James Mattis, a affirmé qu´il existe une résolution du Conseil de Sécurité de l´ONU qui permet à son pays de maintenir des troupes sur le sol syrien ».

« Nous avons immédiatement consulté le Département d´État nord-américain à ce sujet, et le fonctionnaire qui s´est occupé de nous nous a offert une explication peu claire qui démontrait bien qu´il se rendait compte que la déclaration de Mattis était absurde », a-t-il commenté.

« Il est de plus en plus mis en doute le fait que l´objectif final des États-Unis en Syrie était de combattre le terrorisme », a-t-il signalé en commentant l´existence possible d´un complot de Washington pour protéger les terroristes.

« La chaîne britannique BBC, qui est loin d´être un agent étranger aux États-Unis, a confirmé que le Pentagone a coordonné la sortie de plus de 300 extrémistes habillés en civils et mélangés au reste de la population évacuée de la ville syrienne de Raqqa », a-t-il indiqué.

« Nous ne pouvons aucunement parler de complot, car nous manquons de preuves pour le démontrer, mais je peux affirmer que la sortie des terroristes sains et saufs lors de l´offensive de l´armée syrienne a une influence directe sur le terrain », a-t-il expliqué.

« Les actions des troupes syriennes, avec l´appui de l´aviation russe, ont sans aucun doute été compromises et freinées ; et il nous faut maintenant beaucoup plus de temps pour atteindre les objectifs que nous nous étions fixés », a-t-il conclu.

peo/lma/To

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