Belgrade,
Lors d´un entretien avec le journal Finacial Times, publié aujourd´hui par plusieurs médias locaux, elle a insisté sur le fait que les liens entre Belgrade et Moscou ne sont pas un obstacle à cet objectif principal de la politique extérieure de son pays.
« Nous ne sommes ni pro-russes, ni pro-étasuniens, sinon pro-serbes », a-t-elle exprimé pour souligner le fait que ceux qui cherchent à ce que la Serbie choisisse et prenne une décision à ce sujet ne sont pas fair-play.
« La ligne stratégique est de devenir membre de l´UE, et c´est la direction du pays qui décide vers où il va et avec qui il discute », a-t-elle affirmé.
La chef du gouvernement a jugé que la perception de la profondeur des liens entre la Serbie et la Russie est surdimensionnée dans le but d´ajouter qu´il y a ici plus d´investissement de l´UE, avec laquelle ce pays a également le plus important échange de marchandises, et ensuite souligner sa position neutre du point de vue militaire.
Dans une autre partie de l´entretien, elle a affirmé que son pays n´a pas besoin de nouveaux accords financiers avec le Fond Monétaire International (FMI), puis a exhorté a avoir une politique moins conservatrice en ce qui concerne la politique fiscale, dans le but d´encourager une croissance économique au-dessus des 3,5 pour cent annuels.
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