Beyrouth,
Lors d´une brève communication depuis son bureau, et sans donner plus de détails, Berri s´est ainsi exprimé : « Merci et excusez-nous. Merci à Dieu. Et excusez le fait que nous au Liban nous luttons contre Israël ».
Il est prévu que le titulaire de l´hémicycle libanais reçoive demain le secrétaire général de la Ligue Arabe, Ahmed Aboul Gheit, qui est arrivé aujourd´hui dans cette capitale pour expliquer la position de l´organisme panarabe.
Hier, Aboul Gheit a conduit une réunion extraordinaire de la Ligue Arabe au Caire, en Égypte, convoquée par l´Arabie Saoudite dans le but de condamner les prétendues violations du Hezbollah, et de son allié l´Iran, au Moyen-Orient.
Le royaume saoudite a pris cette décision face à l´influence croissante de la Résistance Islamique et du pays perse grâce à leurs victoires contre le terrorisme en Syrie et en Irak.
De plus, l´Irak les accuse d´avoir fourni aux insurgés houthis du Yémen un missile que ces derniers auraient lancé contre la capitale saoudienne.
Les chanceliers arabes réunis au Caire ont adopté une résolution finale dans laquelle ils qualifient le Hezbollah de groupe terroriste, même s´il n´y est stipulée aucune action contre cette organisation politico-militaire, et que le Liban n´y est pas tenu pour responsable des actions de cette résistance.
Ce lundi, le chef de cette entité multinationale s´est entretenu avec le président libanais Michel Aoun et d´autres hauts fonctionnaires.
Michel Aoun a quant à lui défendu la présence du Hezbollah au sein du gouvernement, prenant en compte le droit du pays à résister aux agressions par tous les moyens possibles.
En allusion à la présence du Hezbollah au gouvernement, et en référence au texte adopté ce dimanche par la Ligue Arabe, le président a souligné le fait qu´il rejette l´idée sous-entendue selon laquelle le Liban est le partenaire d´organisations terroristes.
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