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La Russie, l´Iran et la Turquie analysent le prochain congrès national syrien

Moscou, 22 novembre (Prensa Latina) Les présidents de la Russie, l´Iran et la Turquie ont aujourd´hui analysé la situation en Syrie, y compris la tenue d´un congrès national syrien de ce pays à Sochi, en Russie, et ont adopté une déclaration conjointe à la fin de la rencontre tripartite.

Le mandataire russe, Vladimir Putin, a souligné l´importance de la collaboration de ses homologues iranien, Hasan Rouhani, et turc, Recep Tayyip Erdogan, pour encourager le processus de conversations inter-syriennes à Astana, la capitale du Kazakhstan, qui en est à son septième cycle.

Lors de la réunion qui s´est tenue à Sochi, Putin a considéré que les actions de grande envergure contre les terroristes en Syrie se finalisent, et qu´il « est maintenant nécessaire de concentrer les efforts sur la normalisation à long terme de la Syrie, et surtout sur le processus politique ».

« Nous devons nous préparer pour une Syrie post-conflit, et nous donnerons un élan politique sur la base de la résolution 2254 du Conseil de Sécurité de l´ONU qui comprend un processus de dialogue avec une participation de toutes les parties », a-t-il signalé.

C´est dans ce sens qu´il a précisé la tenue, dans cette même station balnéaire russe, du Congrès de Dialogue National, convoqué par Damas, et qu´il a appelé à débattre des paramètres de ce forum.

Putin a reconnu que « la période de réformes politiques ne sera pas facile, car elle nécessitera des compromis et des concessions de toutes les parties impliquées, y compris de la part du gouvernement du pays du Levant ».

« J´espère que la Russie, l´Iran et la Turquie participent activement à cet effort pour le rendre plus productif », a-t-il déclaré.

« Ce processus sera conditionné, en partie, par les niveaux de développement de l´industrie, de l´agriculture, de l´infrastructure, de la santé et de l´éducation en Syrie », a-t-il commenté avant de souligner qu´il « faudra prêter une attention particulière à l´aide humanitaire apportée à la population des zones affectées, au déminage des lieux libérés et au retour des réfugiés ».

Pour sa part, Rouhani a dénoncé l´ingérence externe, depuis le début du différent syrien, par la préparation, l´approvisionnement en équipement militaire et en argent apportés aux groupes armés.

« Les peuples doivent tirer des leçons d´une crise artificiellement créée comme il est arrivé en Syrie », a-t-il conseillé tout en dénonçant le fait que « certains pays et puissances régionales n´hésitent pas à employer des terroristes pour atteindre leurs objectifs ».

« Après des années de lutte contre le terrorisme et ses mécènes, ils ont laissé le peuple syrien face à de nombreux défis, mais également avec la possibilité d´arriver à satisfaire ses besoins et compter sur une diversité ethnique et religieuse », a-t-il jugé.

Puis Rouhani a indiqué qu´il « est maintenant à la communauté internationale d´aider le peuple syrien dans le rétablissement économique du pays et dans la création de conditions favorables pour relancer sa propre production ».

Erdogan a quant à lui remercié « le rôle fédérateur joué par la Russie dans le processus des négociations d´Astana, ainsi que dans la recherche d´une solution pacifique au conflit en Syrie ».

peo/rc/to

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