Abidjan,
Une note officielle précise que se sont maintenant huit militaires qui sont morts dans des attaques similaires contre les forces de sécurité stationnées dans les régions anglophones où la tension est à plus que palpable.
Les deux zones anglophones du Cameroun sont sous le coup de la loi martiale depuis septembre 2016, lorsqu´un attentat a blessé trois militaires. Un mois plus tard les représentants de ces régions ont émis une déclaration symbolique d´indépendance, se basant sur ce qu´ils qualifient comme « une erreur dans la formation du pays suite à son indépendance du colonialisme français ».
Dans un effort pour apaiser les tensions, le président Paul Biya a appelé à un dialogue dans le but d´écouter les demandes de la population anglophone et a ordonné la libération de leaders régionaux, mais les tribunaux en ont gardé certains en prison « compte tenu de la gravité des faits qui leur sont reprochés ».
Le président a également créé une commission ad hoc pour étudier les demandes de la communauté anglophone, mais cette mesure semble insuffisante pour calmer les esprits de part et d’autre.
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