Tegucigalpa,
Selon le TSE, après le dépouillement de 75,39 pour cent des urnes, Nasralla obtenait 42,63 pour cent des votes, alors qu´Orlando Hernandez atteignait les 41,66 pour cent. Ce qui constitue une différence inférieure à un point.
De ce fait l´avantage du candidat d´opposition sur le mandataire actuel, de plus de cinq points après le dépouillement de 57 pour cent des urnes, s´est étonnamment réduit. Plusieurs hommes politiques et analystes considéraient pourtant cette brèche comme une tendance irréversible.
D´autre part, le président du TSE, le magistrat David Matamoros, a signalé que « les données changent continuellement ».
Il a également assuré que le tribunal dont il a la charge « ne va pas changer les résultats des élections de dimanche dernier ».
Cependant, Nasralla a prévenu que le TSE pourrait être en train de reporter les résultats dans le but de favoriser le mandataire.
Face à cela, le candidat de l´Alliance d´Opposition a assuré qu´il ne permettra pas que qui que ce soit lui vole la victoire du scrutin, et a appelé plusieurs organismes internationaux, dont l´ONU, à nommer des équipes pour enquêter sur une fraude présumée.
Pendant ce temps, la rumeur d´un éventuel coup d´État électoral au Honduras prend de l´ampleur dans le pays comme à l´étranger, et la tension et l´incertitude s´accentuent.
À ce sujet, la Conférence Permanente des Partis Politiques d´Amérique Latine et des Caraïbes (Copppal) a appelé la veille à « être attentifs quant à ces rumeurs préoccupantes et inquiétantes » qui évoquent cette éventualité antidémocratique.
Dans un communiqué, la Copppal a fait part du fait que le coup d´État pourrait avoir lieu lors de l´annonce des résultats par le TSE, et qu´un secteur des forces armées ne reconnaisse pas la victoire de Nasralla.
Selon l´entité électorale il reste toujours 24 pour cent des urnes à dépouiller, et avec maintenant 0,97 pour cent de différence tout pourrait arriver.
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