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Zelaya accuse le Tribunal Suprême Électoral de mettre le feu au Honduras

Tegucigalpa, 1er décembre (Prensa Latina) L´ex-président hondurien Manuel Zelaya a aujourd´hui accusé le contesté Tribunal Suprême Électoral (TSE) de mettre le feu au pays en manipulant les données des élections générales de dimanche dernier dont on ne connait toujours pas le vainqueur.

« Le TSE a mis le feu au Honduras par les données falsifiées qu´il a publié aujourd´hui à l´encontre de @SalvadorAlianza. Le peuple est dans la rue pour défendre ce qu´il a décidé par les urnes », a-t-il écrit sur son compte Twitter.

Par le biais de ce réseau social il a également dénoncé des actions frauduleuses de la part du tribunal, puis a proposé des actions immédiates de transparence sans lesquelles les résultats des élections ne seront pas reconnus.

Pendant ce temps, les manifestations, durement réprimées par les forces antiémeutes, continuent dans la capitale et plusieurs villes du pays face à une prétendue fraude au bénéfice du président, et aspirant à la réélection, Juan Orlando Hernandez.

Les tensions ont pris de l´ampleur dans le pays après que le candidat de l´Alliance d´Opposition contre la Dictature, Salvador Nasralla, ait accusé, devant l´opinion publique, le TSE de « manipuler les données pour lui ravir une évidente victoire ».

Le fait est que le candidat d´opposition et ses partisans ont vu comment au cours des jours une avance de plus de cinq points s´est volatilisée d´une manière suspecte, laquelle est d´ailleurs alimentée par le retard prolongé de la diffusion des résultats et les « défaillances » du système de calcul.

C´est ainsi qu´en quatre jours Nasralla s´est vu devancé par Orlando Hernandez qui aurait maintenant un point de plus, ce qui est suffisant pour lui assurer la victoire puisque au Honduras celui qui obtient le plus de voix est désigné vainqueur et qu´il n´y a pas de second tour.

Des barricades, des pneus brulés, des rues bloquées et des affrontements entre manifestants et forces antiémeutes sont les images qui prédominent ce vendredi dans le pays face à la crispation des honduriens pour ce qu´ils considèrent comme l´accomplissement d´un coup d´état électoral.

peo/pgh/acl

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