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La tension politique s´accroit au Honduras

Tegucigalpa, 8 décembre (Prensa Latina) À près de deux semaines de la tenue des élections présidentielles au Honduras, une sortie claire de la crise déclenchée dans le pays par les accusations de fraude n´est toujours pas entrevue. Pendant ce temps, la tension politique prend de l´ampleur face aux postures opposées.

Les citoyens exigent de la transparence dans les résultats et d´y voir clair ; même si un grand nombre considère qu´il déjà trop tard compte tenu de la perte de crédibilité du Tribunal Suprême Électoral (TSE).

Aux yeux de l´opposition et de ses alliés, le TSE n´est rien de plus qu´une entité qui répond à des intérêts partisans, dans ce cas précis ceux du Parti National au pouvoir dont le candidat, et aspirant à la réélection est le président Juan Orlando Hernandez.

Le TSE et Juan Orlando Hernandez sont accusé de concocter un coup d´État électoral à l´encontre du candidat de l´Alliance d´Opposition contre la Dictature, Salvador Nasralla, qui lui assure avoir gagné les élections du 26 novembre dernier.

La situation en est à un tel point que ni même les observateurs internationaux, y compris l´Organisation des États Américains (OEA), ne se risquent à certifier la transparence du processus, dont sont tous les jours révélées de nouvelles incohérences et irrégularités.

D´autre part, il est de plus en plus difficile pour le pouvoir en place de convaincre l´opinion publique que Nasralla, suite à une « défaillance prolongée » du système de calcul du TSE, et alors que lorsque près de 60 pour cent des bulletins avaient été dépouillés comptait un avantage de cinq point sur Juan Orlando Hernadez, se retrouve maintenant perdant, et donc dépassé par son adversaire.

peo/agp/acl

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