Caracas,
Lors d´une rencontre avec les accompagnants internationaux (nom donné aux observateurs internationaux dans ce pays) des élections municipales de dimanche prochain à la Casa Amarilla, siège de la chancellerie locale, le chef de la diplomatie a expliqué que ces actions illégales sont le produit des sanctions imposées par Washington et l´Union Européenne contre le Venezuela.
« En ce moment nous devons avoir plus de trois milliards de dollars bloqués dans le système financier international », a-t-il réitéré.
Il a également déploré le fait qu´il « existe toujours des gouvernements qui se subordonnent aux desseins des États-Unis et de l´Europe ».
Lors de ses déclarations, il a signalé que les élections municipales sont cruciales puisqu´elles permettent, une fois les maires élus, d´être plus proche du peuple pour pouvoir lui offrir plus de pouvoir.
« Les mairies sont les instances de gouvernement les plus proches du peuple, et si nous souhaitons remettre le pouvoir au peuple ce scrutin est fondamental », a-t-il souligné.
Il a rappelé que des élections présidentielles auront lieu l´année prochaine dans ce pays, raison pour laquelle il a souligné l´importance de compter à nouveau sur les accompagnants étrangers.
« Avant ces élections nous continuerons à faire face à un harcèlement international. Il y aura des personnes qui chercheront à nouveau des raccourcis », a-t-il mis en garde.
Il a fait référence au fait qu´il « existe au Venezuela une démocratie vigoureuse », et que « peu de pays dans le monde peuvent lui donner des leçons à cet égard ». Mais cependant, « nous sommes visibles et suivis », a-t-il précisé. Puis il a ajouté que l´élection de « l´Assemblée Nationale Constituante a été une solution démocratique à un grave problème qui tentait de conduire le Venezuela vers une guerre de peuple contre peuple ».
Arreaza a indiqué que les près de « 23 élections effectuées jusqu´à maintenant, en 18 ans de Révolution, sont la sagesse qui alimente cette même Révolution ».
Puis il a signalé que « la Table pour l´Unité Démocratique d´opposition a refusé de participer par peur d´une autre défaite politique. Ce sont les mêmes conditions qu´en 2015 lorsqu´ils ont largement gagné. Donc quand ils gagnent, les élections sont justes, mais lorsqu´ils voient la défaite venir, elles sont mauvaises ».
Arreaza a exhorté les accompagnants à dénoncer et à se manifester s´il y a des infractions dans le processus électoral.
« En 2018 il y aura donc des élections présidentielles, et nous souhaitons que l´opposition y participe par le vote, et non pas par la violence de rue », a-t-il conclu.
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