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La Russie préoccupée suite à l´annonce des États-Unis de rester en Syrie

Par Antonio Rondon Garcia

Moscou, 13 décembre (Prensa Latina) Le vice-ministre russe des Relations Extérieures, Serguei Riabkov, a aujourd´hui affirmé que « les annonces faites par les États-Unis de repousser leur sortie de Syrie, d´y rester pour le moment, même après la défaite des principales forces terroristes, provoquent une grande inquiétude ».

« Les États-Unis sont entrés en Syrie de manière illégale, sans aucune invitation des autorités de ce pays du Levant, ni même un mandat du Conseil de Sécurité de l´ONU qui aurait pu légitimer ces actions », a-t-il déclaré lors de commentaires à Prensa Latina.

« Nous considérons que Washington est loin d´avoir abandonné l´idée de renverser le gouvernement syrien. De plus, et à ce qu´il paraît, ils pensent le faire par le biais de méthodes qui ne sont en rien associées aux principes d´un processus politique », a-t-il jugé.

Le diplomate russe a assuré que « nous soutenons le processus de négociations inter-syriennes à Astana, la capitale du Kazakhstan, et tout ce qui est en lien avec la résolution 2254 du Conseil de Sécurité de l´ONU dans le but de trouver une sortie pacifique à la confrontation syrienne ».

« Nous sommes de plus très actifs dans la recherche d´une solution pacifique, et nous participons largement et directement à ces négociations d´Astana qui ont permis de stabiliser la situation sur place et de faire avancer le concept de « zones de détente » en Syrie. Et ces dernières ont déjà montré leur efficacité », a-t-il commenté.

Riabkov a éclairé le fait que « nous travaillons également à Genève, et ce sans l´opposer au processus de négociations d´Astana ».

« Malheureusement, nos collègues étasuniens démontrent sans cesse que leur propre concept de ce qui est nécessaire ou ne l´est pas est au-dessus de tout. Ce qui est précisément opposé au respect mutuel des intérêts de toutes les parties impliquées », a-t-il expliqué.

« Cela traduit une politique pour le moins peu propre, dont les États-Unis ont du mal à se défaire, et ce indépendamment de la couleur du parti à la Maison Blanche », a-t-il souligné en allusion aux démocrates et républicains nord-américains.

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