Yaoundé, 14 décembre (Prensa Latina) La population camerounaise des zones à majorité anglophone choisit aujourd´hui de les abandonner craignant une explosion de la violence entre l´Armée et des membres du mouvement séparatiste.
Le gouvernement du président Paul Biya accuse les partisans de la sécession d´être des terroristes, et les qualifient de menace pour la stabilité nationale.
De nombreuses personnes ont émigré vers le Nigéria, ou se sont établies dans des zones boisées de la région, dans laquelle le gouvernement central a déployé un contingent militaire suite à l´attaque armée contre un poste de contrôle qui a couté la vie à quatre soldats et à deux policiers.
Des médias locaux ont expliqué que les militaires sont en train d´expulser des milliers de résidents de leurs foyers depuis que la situation a atteint des niveaux critiques suite à la proclamation unilatérale d´un État dénommé Ambazonia le 1er octobre dernier. Jusqu´à l´heure, les déplacés seraient plus de 7 500.
Pour sa part, le Haut Commissariat de l´ONU pour les Réfugiés a quant à lui annoncé avoir estimé le nombre de déplacés forcés par cette situation à plus de 40 mille.
Après sa défaite lors de la Première Guerre Mondiale, l´Allemagne a dû céder sa colonie à la France et la Grande-Bretagne, puissances qui à l´heure de l ´indépendance ont fait une division territoriale que les sécessionnistes qualifient d´arbitraire et contraire à leurs intérêts.
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