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En concluant sa participation au Conseil de Sécurité, il a réitéré à la presse sa décision de maintenir et d´accroitre le siège sur la RPDC, même s´il ne refuse pas de laisser la porte ouverte à un futur dialogue.
« L´année dernière, un grand nombre d´alliés et de partenaires se sont unis à nous pour aller au-delà du simple respect des résolutions du Conseil de Sécurité », a-t-il exprimé lors de la réunion ministérielle de l´organe de 15 membres.
Il a également appelé la Russie et la Chine à augmenter les pressions et à appliquer les résolutions du Conseil de Sécurité au sujet des sanctions économiques contre la RPDC.
La représentation de la Corée du Sud a quant à elle précisé que « la RPDC se trouve dans la dernière phase d´aboutissement de son programme d´armement nucléaire, ce qui peut modifier le panorama dans la région ». Raison pour laquelle elle a également appelé à la recrudescence des sanctions contre ce pays.
Alors que la majorité du Conseil de Sécurité se concentre sur le renforcement des mesures punitives, la Chine et la Russie défendent avec insistance une « solution politique négociée », et plaident pour « éviter des actions qui pourraient conduire à un affrontement dont les conséquences seraient graves ».
La RPDC considère quant à elle que le développement de son armement militaire est un droit légitime de défense face à l´hostilité de Washington et de ses alliés. Elle souligne à ce sujet la présence de plus de 40 mille effectifs nord-américains dans la péninsule, ainsi que les manœuvres militaires systématiques qui menacent directement sa sécurité.
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