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L´opposition hondurienne rejette les accusations du gouvernement

Tegucigalpa, 14 février (Prensa Latina) L´ex-candidat présidentiel de l´Alliance d´Opposition Contre la Dictature, Salvador Nasralla, a aujourd´hui dénoncé les accusations du président Juan Orlando Hernandez au sujet de prétendus liens de cette force politique avec des bandes criminelles dans le but de gagner les élections.

« Ce sont des gifles d´une personne asphyxiée, de quelqu´un qui se sait perdu ; je n´ai jamais eu aucune relation avec le crime organisé », a assuré Nasralla dans une vidéo publiée sur son compte du réseau social Twitter.

L´homme politique a insisté sur la convocation d´un audit de vérification impliquant la révision du système, du processus, des documents et des résultats électoraux.

Il a ensuite ajouté qu´Hernandez tente de limiter la liberté d´expression du peuple sur les réseaux sociaux, « une mesure désespérée et de répression contre ceux qui dénoncent la fraude électorale ».

Puis a également demandé de répéter le scrutin pour ratifier sa victoire obtenue dans les urnes le 26 novembre dernier.

Le coordinateur de l´Alliance, Manuel Zelaya (ancien président victime d´un coup d´État en 2009), a également rejeté la campagne à son encontre en affirmant que le gouvernement d´Hernandez «  calomnie, diffame, et affine ses griffes entachées de haine et de sang innocent ».

« Il ne sait pas que le processus de changement social au Honduras a déjà débuté à la base du peuple, et que personne ne pourra le retenir », a-t-il indiqué sur Twitter.

Lundi, le mandataire hondurien a demandé à l´Organisation des Nations Unies (ONU) d´enquêter sur les supposés liens entre les « maras » (gangs criminels) et l´Alliance d´Opposition.

Une mission de l´ONU a visité Tegucigalpa la semaine dernière pour encourager une solution à la crise, provoquée suite à la prise de possession d´Hernandez, et ce  malgré des incohérences et des irrégularités durant le processus électoral.

Selon les mécontents, les manifestations continuent dans ce pays, alors que le gouvernement réprime les protestations, avec un bilan de plus de 30 morts, des centaines de détenus et des activistes criminalisés.

peo/oda/lla

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