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La première ministre péruvienne indique que Maduro ne pourra pas rentrer dans son pays

Lima, 15 février (Prensa Latina) La première ministre Mercedes Aráoz a aujourd´hui affirmé que le gouvernement interdira l´entrée au Pérou au président du Venezuela, Nicolas Maduro, ce qui, selon un parlementaire, aggravera un « imbroglio diplomatique ».

La fonctionnaire a exprimé, lors d´une visite dans la ville de Trujillo, que Maduro « ne peut ni entrer dans le ciel péruvien, il ne peut entrer car il n´est pas le bienvenu », a-t-elle souligné en allusion à l´annulation de l´invitation officielle au mandataire bolivarien pour le Sommet des Amériques, qui se tiendra ici en avril.

Lors d´un bref échange avec des journalistes, celle qui est également économiste a insisté sur le fait que « le gouvernement annule son invitation au Sommet, il n´est plus le bienvenu au Pérou ; il doit comprendre qu´au Pérou on ne veut pas le recevoir ».

Alors que des personnes politiques de droite ont lancé des attaques contre Maduro, puis ont qualifié de provocation sa décision de venir de toutes les manières, le législateur, et leader du parti progressiste Frente Amplio, Marco Arana a répliqué que la provocation vient du président (du Pérou) Pedro Pablo Kuczynski et de la chancellerie qui profitent de leur condition d´hôte pour marginaliser le Venezuela.

Arana a signalé que, « selon les règles du jeu du Sommet, Maduro a le droit de participer et il l´exerce, alors que la chancellerie péruvienne est en train de manipuler politiquement et idéologiquement la situation vénézuélienne » en fermant l´espace diplomatique.

Il a également considéré que le gouvernement fait prévaloir des critères idéologiques et politiques au lieu de rechercher une solution pacifique, dialoguée et souveraine à la crise qui touche le Venezuela.

D´autre part, le législateur de centre-droit Victor Garcia a commenté que « Maduro est en droit d´assister (au Sommet), et cela a été une erreur du gouvernement de lui dire qu´il n´est pas le bienvenu. On ne peut empêcher sa participation, puisque le Pérou est seulement l´hôte et non pas le propriétaire du Sommet ».

Puis Arana a ensuite évoquer le fait que « le problème est que le Sommet, qui traitera de gouvernabilité et de corruption, se réalise dans un pays dont le président risque d´être destitué pour être corrompu ».

peo/oda/mrs

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