Tegucigalpa,
Celui qui est également le coordinateur de l´Alliance d´Opposition Contre la Dictature a assuré que « la carte envoyée hier par l´OEA au mandataire Juan Orlando Hernandez prouve que les calomnies contre l´Alliance d´Opposition sont planifiées depuis Washington ».
L´OEA exprime dans la missive que « les travaux de la réforme électorale doivent également inclure des aspects liés à l´influence du crime organisé et des maras (gangs criminels de ce pays) dans le système politique et dans les processus électoraux ».
Le Parti National au pouvoir a récemment accusé l´Alliance d´Opposition d´avoir des liens avec les maras pour tenter de gagner les élections du 26 novembre dernier.
L´opposition considère que ces accusations ne sont qu´un rideau de fumée destiné à détourner l´attention des plaintes au sujet de la fraude orchestrée par Hernandez en complot avec le Tribunal Suprême Électoral.
L´OEA travaillera prétendument avec le gouvernement hondurien « sur les réformes de la Loi électoral et des organisations politiques, ainsi que sur le renforcement de la démocratie », et ce pour chercher une solution à la crise que traverse ce pays par le dialogue.
En janvier dernier, cette dite organisation a reconnu Juan Orlando Hernandez comme chef d´État, et a du coup exclu le rapport de sa mission d´observation électorale qui indiquait des failles de sécurité dans le système de calcul électoral, des incohérences dans ses registres et une vulnérabilité.
Un ample secteur de la population estime qu´Hernandez a volé la victoire au candidat d´opposition, Salvador Nasralla, ce qui provoque un mécontentement dans la société et des manifestations réprimées par le gouvernement.
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