Bogotá,
Le titulaire de la défense a jugé qu´il y a « un climat d´agression de la part du Venezuela envers la Colombie qui rend impossible une rencontre présidentielle ».
Ces déclarations ont lieu au milieu d´une augmentation des tensions entre les deux pays qui ont été attisées depuis la visite du secrétaire d´État étasunien, Rex Tillerson, en Colombie au début du mois.
Santos avait alors signalé que les prochaines élections présidentielles convoquées dans le pays voisin « n´ont aucune valeur » et que la Colombie ne reconnaitrait pas les résultats du scrutin.
Quelques jours après, le procureur général du Venezuela, Tarek Saab, a dénoncé le fait que des actions coordonnées par les gouvernements des États-Unis et de la Colombie ont la prétention d´attaquer militairement le Venezuela depuis le territoire colombien.
Les accusations de part et d´autre ont continué ce vendredi lorsque Villegas a fait savoir qu´il a discuté avec son homologue vénézuélien, Vladimir Padrino, pour lui indiquer que la guérilla colombienne de l´Armée de Libération National (ELN) planifiait des actions depuis le Venezuela.
Puis le ministre de l´Intérieur et de la Justice de ce dernier pays, Nestor Reverol, a quant à lui exprimé le fait que « celle qui est en train de recruter des vénézuéliens pour former de faux foyers d´insurgés sur la frontière c´est l´armée colombienne ».
Il devrait pour l´instant y avoir une rencontre entre les deux titulaires de la Défense cette fin de semaine dans le but d´aborder le thème de la sécurité sur la frontière commune.
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