Damas,
Selon des représentants de la milice des Unités de Protection Populaire (YPG), les militaires de Damas entreront ce lundi, au plus tard demain, dans la ville d´Afrin, où les forces d´invasion turques mènent des opérations militaires contre les milices kurdes.
Sheijo Bilo, l´un des leaders du Parti de l´Union Démocratique, soutenu par les YPG, a fait part du fait que le déploiement des troupes gouvernementales à Afrin a lieu dans le cadre d´un récent accord militaire entre cette entité et les Forces Démocratiques Syriennes (FDS), alliées des propres Unité de Protection Populaires.
L´engagement inclut également le fait que les kurdes remettent à l´armée syrienne leurs armes lourdes et moyennes, puis que l´État de cette nation du Levant reprenne le contrôle et administre de nouveau les institutions à Afrin.
Joan Al-Hamu, conseiller de presse des YPG, a déclaré à la chaîne télévisée Al-Mayadeen que « les kurdes accepterons toute alternative dans le but de préserver Afrin, à l´exception de l´invasion turque ».
Selon des sources militaires, les troupes gouvernementales défendront Afrin de l´envahisseur turc et déploieront des batteries anti-aériennes pour empêcher les avions de combat d´Ankara de survoler le territoire syrien.
Le 19 janvier dernier, des troupes turques, et leurs acolytes de groupes radicaux comme l´Armée Syrienne Libre, ont débuté l´opération Rameau d´Olivier à Afrin dans le but de détruire les YPG et d´établir une zone de sécurité à la frontière turco-syrienne.
Le gouvernement turc s´est justifié par le prétexte selon lequel des forces étasuniennes, stationnées illégalement en Syrie, formeraient près de 30 mille effectifs kurdes chargés de la protection de la frontière nord.
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