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En intervenant lors d´une réunion d´urgence du Conseil de Sécurité sur ce sujet, l´ambassadeur a souligné qu´établir « une trêve d´un mois en Syrie ne ferait qu´accroitre la pression sur Damas, et c´est bien l´objectif des promoteurs de cette initiative ».
La Russie s´est prononcée contre la résolution proposée au Conseil de Sécurité pour l´arrêt des hostilités ; celle-ci a été présentée par la Suède et le Koweït qui font maintenant pression pour la soumettre au vote le plus tôt possible.
Nebenzia a dénoncé les actions de groupes djihadistes comme le Front Al Nusra et a insisté sur le fait que l´ONU, les puissances occidentales et un grand nombre de médias sont en train de déformer et dénaturer la situation, sur la base de leurs propres intérêts, de la Ghouta orientale.
« L´objectif est de créer un scandale pour accroitre la pression internationale sur le Gouvernement syrien », a-t-il expliqué.
Le diplomate a également demandé à travailler de manière constructive, au lieu de continuer à encourager la division dans la zone en question, puis a fait part de ses préoccupations quant aux mesures pour faire respecter le cessez-le-feu et la livraison sécurisée de l´aide humanitaire.
« La Russie a proposé des modifications et des amendements à la proposition de résolution qui fait référence à la trêve, et ce dans l´objectif de la rendre plausible », a-t-il argumenté.
Pour sa part, le représentant de la France devant l´ONU, François Delattre, a indiqué que les propositions de la Russie destinées à modifier le projet de résolutions devaient être examinées.
La veille, le secrétaire général de l´ONU, Antonio Guterres, a plaidé en faveur d´une suspension immédiate des hostilités dans la Ghouta orientale pour permettre l´accès de l´aide humanitaire.
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