Moscou,
« Nous avons déjà connaissance des premières tentatives de créer des provocations pour ensuite manipuler l´application de la résolution du CS de l´ONU ; comme c´est le cas d´une information quant à une prétendue attaque au chlore dans la Ghouta Orientale », a indiqué le ministre russe des Affaires Étrangères, Serguei Lavrov.
« Il s´agit en réalité d´une accusation contre les forces gouvernementales syriennes, dépourvue de fondement et diffusée sur les réseaux sociaux, après avoir été probablement fabriqué par la tristement célèbre organisation des Casques Blancs », a-t-il souligné.
Le chancelier a ensuite affirmé que « cette organisation, créé par Washington et Londres, se charge de concevoir de fausses informations, y compris des montages et des tournages avec acteurs, pour accuser Damas d´employer des armes chimiques ».
« C´est ainsi qu´il est tenté de justifier des actions comme celles des troupes nord-américaines présentes dans le nord de la Syrie, où elles tentent de créer des pseudo-gouvernements de la communauté kurde, dont elles équipent la guérilla, dans l´objectif de séparer cette partie nord du reste du pays », a-t-il dénoncé.
Le chef de la diplomatie russe a considéré que « l´application de la résolution 2401 est seulement possible si, comme le stipule le texte, toutes les parties en conflit sur le terrain se mettent d´accord pour mettre fin aux combats et permettre la création de couloirs humanitaires ».
Le titulaire russe a de plus ajouté que « si tel est le cas, et dans lequel les alliés occidentaux doivent travailler avec les groupes armés, restent exclus de cette trêve, qui doit fonctionner dans toute la Syrie, les groupes terroristes ».
« Le mouvement terroriste État Islamique (EI) et le groupe extrémiste Jabhad An Nusra, ainsi que des groupes qui travaillent avec ce dernier, ne sont nullement compris dans ce cessez-le-feu prévu par la résolution », a-t-il précisé.
Puis Lavrov a souligné que « nous excluons également, de la fin des hostilités, les groupes Ajrar Ash Sham et Dzhodiesh al Islam qui, même s´ils ont présentés comme modérés en Occident, collaborent en réalité avec l´EI et An Nusra, raison pour laquelle la force peut être légalement utilisée à leur encontre ».
« Mais l´Occident et ses médias ont débuté une campagne de désinformation et de discrédit au sujet des actions des forces gouvernementales syriennes et leurs alliés », a-t-il signalé.
Puis Lavrov a conclu en indiquant que « de plus, les terroristes maintiennent des attaques aux mortiers constantes contre Damas, construisent des tunnels pour atteindre le centre ville et y réaliser des actions terroristes ».
Il peut d´autre part être rappelé qu´en décembre 2016, le commandement militaire russe avait indiqué que lors des combats dans la partie orientale de la ville d´Alep, alors que les forces gouvernementales, sans l´aide de l´aviation russe, tentaient de libérer à près de 120 mille civils, l´Occident exigeait la fin immédiate des combats.
Plusieurs trêves ont alors été employées par les terroristes pour se regrouper, et y compris recevoir plus d´armement de l´Occident. Puis lorsque la ville a été libérée, c´est la Russie qui a dû exiger l´envoi d´aide humanitaire à l´ONU, l´Europe et les États-Unis.
Se passerait-il quelque chose de similaire actuellement dans la Ghouta Orientale et à Idlib ? Lorsque les forces gouvernementales encerclent les terroristes on écoute en Occident les demandes humanitaires et la dénonciation de faits fabriqués au sujet d´attaques gouvernementales contre la population.
peo/oda/to/pgh/To