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Cameroun : entre rébellion anglophone et Boko Haram

Abuja, N´Djamena, 27 février (Prensa Latina) Des soldats camerounais sont accusés d´avoir réalisé une incursion dans l´État nigérian de Cross River en poursuivant des membres de la milice créée par les sécessionnistes qui cherchent à séparer les zones de majorité anglophone du reste du pays.

Lundi, des résidents de la localité de Mfum ont communiqué à la police nigériane que des soldats camerounais ont ouvert le feu dans ce village et ont tué trois pêcheurs.

Les militaires poursuivaient des membres de la milice armée, laquelle demande l´indépendance de l´Ambazonia, qui se sont réfugié en territoire nigérian. L´attaque aurait duré au moins trois heures selon un compte-rendu diffusé dans la presse locale qui cite des témoins.

C´est au moins la quatrième fois que des résidents de localités nigérianes frontalières avec le Cameroun dénoncent le fait que des unités de ce pays dépassent la frontière lors d´opérations de rechercher et/ou de capture de séparatistes. Ces derniers sont considérés comme des groupes terroristes par le gouvernement central camerounais du président Paul Biya.

Cependant, les autorités nigérianes assurent ne pas avoir connaissance d´incidents armés à ses frontières.

D´autre part, un rapport de l´ONU révèle que, lors de l´année dernière, Boko Haram a réalisé plus de 60 attaques au Cameroun, ce qui le converti en le pays le plus touché par l´extension régionale de ce groupe terroriste.

La sous-secrétaire de l´ONU pour les Affaires Humanitaires, Ursula Mueller, a déclaré que « ce chiffre représente une augmentation de plus de 50 pour cent des actions de ce groupe en comparaison à l´année précédente ».

La fonctionnaire a exprimé qu´elle analysera avec les autorités tchadiennes les résultats des efforts humanitaires déployés en réponse aux crises provoquées par les conflits régionaux.

Tout en faisant part du fait que le « cas du Tchad, où un tiers des quatre millions 400 mille habitants nécessite une assistance humanitaire urgente, est plus que préoccupant », la fonctionnaire a précisé que « le pays le plus dans le besoin est le Cameroun, qui ne reçoit que 5 pour cent des 305 millions qui lui sont urgents ».

peo/ocs/msl/mgt/msl

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