Tegucigalpa,
« Ne perdons pas plus de temps, le Honduras se vide de son sang, procédons à un dialogue obligatoire », a écrit Nasralla sur son compte du réseau social Twitter au moment de suggérer les intermédiaires pour la recherche d´une solution à la crise politique de ce pays.
L´opposition accuse le président Juan Orlando Hernandez d´avoir orchestré une fraude électorale en complot avec le Tribunal Suprême Électoral lors du scrutin du 26 novembre dernier.
L´Alliance d´Opposition Contre la Dictature affirme qu´elle acceptera un dialogue uniquement sous le couvert de médiation internationale.
Le coordinateur de cette Alliance, l´ancien président victime d´un coup d´État en 2009, Manuel Zelaya, critique l´attitude de l´Organisation des Nations Unies et de l´Organisation des États Américains qui ne reconnaissent pas le coup d´État électoral d´Hernandez.
Les leaders de l´Alliance d´Opposition demandent de nouvelles élections présidentielles et promettent de continuer à manifester contre la corruption du gouvernement et ses actions répressives qui ont jusqu´à l´heure provoqué 45 morts.
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