Washington,
À la liste de plus 50 personnes sanctionnées, dont le propre chef d´État vénézuélien, s´ajoutent Américo Mata, William Antonio Contreras, Nelson Lepaje et Carlos Rotondaro.
Selon le Département du Trésor nord-américain, les mesures impliquent la congélation des actifs aux États-Unis de ces personnes, et l´interdiction faite aux étasuniens de faire tout type de transaction avec eux.
Cette entité nord-américaine les accuse d´actes de corruption.
Mais ce lundi, le président des États-Unis, Donald trump, a également signé un ordre exécutif pour interdire toutes les transactions avec n´importe quelle monnaie digitale émise par le Gouvernement du Venezuela, en allusion au dénommé Petro.
Trump a justifié cette décision par les récentes mesures de Caracas destinées à faire face aux sanctions à son encontre.
Le premier vice-président du Parti Socialiste Uni du Venezuela, Diodado Cabello, a pour sa part rejeté les nouvelles agressions contre son pays. En conférence de presse, il a critiqué le décret de Trump, puis a assuré que les autorités de Washington manquent d´une politique diplomatique en ce qui concerne le Venezuela, et que « toutes leurs actions obéissent à une attitude guerrière ».
Soutenu et assuré par les ressources énergétiques nationales, le Pétro permettrait à l´État vénézuélien de rompre avec le monopole du dollar dans le domaine commercial international, puis de combattre et surmonter l´embargo financier associé aux attaques économiques de Washington et de ses alliés.
Des sources gouvernementales vénézuéliennes ont indiqué que le processus de prévente de cette monnaie digitale a généré des offres supérieures à cinq milliards de dollars depuis le début de ses opérations le 20 février dernier.
Le Gouvernement de Maduro a créé cette crypto monnaie comme source alternative d´entrée de devises dans le but de garantir les paiements des biens importés par le pays, puis comme un mécanisme destiné à stabiliser le système financier.
peo/agp/dsa