Bogotá,
Dans ce courrier dirigé au président du pays, Juan Manuel Santos, 416 mouvements sociaux, ethniques, et communaux ont exprimé leur « préoccupation parce que l´accréditation du remplaçant de Tod Howland, qui a conclu ses travaux à la tête de l´Oacnudh la semaine dernière, n´a toujours pas été formalisée ».
Ils ont souligné l´importance du travail de l´instance de l´ONU quant à la surveillance de la mise en place de l´accord de paix signé à La Havane en 2016.
Le retard de l´officialisation du nouveau représentant de l´Oacnudh a empêché la présentation du rapport annuel de cette entité.
Cependant, le texte volumineux a filtré il y a quelques jours, et a frappé par ses sévères critiques des institutions du pays.
L´Office des Nations Unies a mise en cause la corruption croissante en Colombie, le manque de garanties pour la réincorporation des membres du parti Force Alternative Révolutionnaire du Commun à la vie civile et la vulnérabilité des les leaders sociaux dans le pays.
Il y a une semaine, l´Oacnudh a informé que le successeur de Howland était élu et qu´il ne manquait que l´approbation du gouvernement colombien pour formaliser le remplacement puis continuer les travaux dans ce pays sud-américain.
Les organisations qui ont approuvé la missive ont envoyé une copie au secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres.
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