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Les négociations Belgrade-Pristina dans une impasse

Belgrade, 22 mars (Prensa Latina) À moins de 24 heures d´une nouvelle rencontre au plus haut niveau entre Belgrade et Pristina, avec la médiation de l´Union Européenne (UE), pour chercher un compromis, les négociations « techniques » sont restées dans l´impasse.

Est prévue pour demain la réunion à Bruxelles entre le président de Serbie, Aleksandar Vucic, et le mandataire albano-kosovar, Hashim Thaci, en présence de la haute représentante pour les Affaires Étrangères et la Politique de Sécurité de l´UE, Frederica Mogherini ; une autre tentative de conciliation pour surmonter un conflit de longue date.

Cependant, les conversations de délégations d´experts des deux parties, qui ont débuté le 19 mars dernier, se sont aujourd´hui terminées sans la moindre avancée, et ce dû à « la posture inamovible de Pristina qui se refuse à respecter le principal accord bilatéral datant d´il y a cinq ans portant sur la formation de l´Association de Communautés Serbes ».

Belgrade a dénoncé cette situation dans un communiqué, indiquant que la partie albano-kosovar ne s´est pas montrée disposée à aborder le sujet principal, qui concerne le statut des populations serbes dans cette province, partie constitutionnelle de la Serbie, mais qui a unilatéralement déclaré son indépendance en février 2008.

Le Président Vucic, qui a voyagé à New-York en visite privée et s´est entretenu avec le secrétaire général de l´ONU, Antonio Guterres, s´est montré insatisfait avec les conversations qu´il a eu sur place.

Dans des déclarations publiées ici aujourd´hui, il a dit qu´il espérait plus de compréhension, mais qu´il a eu l´impression que tous ses interlocuteurs restent fermes sur leur posture quant au respect de l´indépendance du Kosovo, ce qui est un lourd fardeau pour la Serbie.

Il a ajouté être toujours disposé à dialoguer et à trouver un compromis pour que le problème du Kosovo soit résolu, mais qu´il n´est par contre pas disposé à l´humiliation ; avant de préciser qu´il a clairement exprimé cela à Guterres et ses autres interlocuteurs officiels à New-York, dont il n´a pas précisé les noms mais qui représentent des pays ayant reconnu l´indépendance du Kosovo.

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