Paris,
Selon l´universitaire et écrivain, cette politique « est condamnée à l´échec et à isoler les États-Unis », comme l´illustre le vote en 2017 de l´Assemblée Générale de l´ONU, lors duquel 191 pays (sur 193) ont condamné les sanctions économiques de Washington contre La Havane.
En situant le thème dans son contexte, Lamrani a assuré qu´en « revenant à une politique basée sur l´hostilité envers Cuba, l´administration Trump met fin aux progrès enregistrés lors de la présidence de Barack Obama ».
L´intellectuel, auteurs de plusieurs livres sur Cuba, a illustré les décisions qui prouvent un retour en arrière, comme la réduction du personnel de l´ambassade étasunienne à La Havane et l´expulsion de diplomates de la représentation cubaine à Washington, et ce sous le prétexte de prétendues attaques sonores.
« L´administration Trump a pris ces décisions alors qu´elle reconnait que ses enquêteurs ont été incapables de déterminer les responsables de ces prétendues attaques et leurs causes », a souligné Lamrani en citant des sources du gouvernement nord-américain.
Selon le spécialiste, avec sa politique d´hostilité, l´administration Trump « s´oppose à la volonté de la majorité des citoyens des États-Unis, lesquels aspirent à normaliser les relations avec Cuba et à pouvoir se rendre sur l´île en tant que touristes, sans obstacles, ce qu´interdit Washington depuis plus d´un demi siècle ».
Le professeur universitaire a également fait part de la posture adoptée par Cuba, laquelle est marquée par la volonté de dialoguer dans des conditions de respect mutuel.
« Cuba a toujours montré sa disposition à maintenir des liens cordiaux et pacifiques avec Washington basés sur l´égalité souveraine, la réciprocité et la non-ingérence dans les affaires internes », a-t-il ajouté.
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