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Dénonciation d’une possible manipulation de témoignages dans l’affaire Skripal

Moscou, 9 avril (Prensa Latina) Les États-Unis pourraient chercher à manipuler les témoignages de l’agent double Serguei Skripal et de sa fille Julia en essayant de changer leur identité, a dénoncé hier le sénateur russe Frants Klintsevitch.

Ce membre du comité de Défense de la Fédération (le sénat russe) considère que Washington va tenter d’éviter que l’ex-colonel de renseignements russe ne fasse une déclaration compromettante à la suite du scandale qui a été fabriqué autour de ce cas.

D’après les dernières nouvelles, Skripal et sa fille sont en train de se remettre et se trouveront bientôt en situation de faire des déclarations à la presse. Cette nouvelle situation fait craindre à Klintsevitch que la Maison Blanche ne cherche à cacher les victimes de la soi-disant attaque chimique du 4 mars dernier qui a eu lieu dans la ville anglaise de Salisbury.

Comme on dit: « si l’homme n’existe plus, le problème disparait », a déclaré le sénateur en commentant un article du Sunday Times, se référant au désir des Etats-Unis de transférer  les deux victimes sous prétexte d’éviter de nouvelles attaques.

Certains média locaux ont déjà rapporté des déclarions de Julia évoquant son désir de retourner en Russie.

La Maison Blanche tente d’éviter que Skripal et sa fille ne fassent des déclarations gênantes sur cette affaire et ne compromettent ainsi les chances de fabriquer de nouveaux prétextes pour  lancer des sanctions contre la Russie ou stimuler des boycotts, y compris diplomatiques.

La publication de ces informations sur le Sunday Times coïncide avec une attaque de missiles lancée contre la base syrienne de Tifor qui s’est soldée par la mort d’une dizaine de militaires.

Le ministère russe de la Défense précise que cette attaque a été réalisée par des avions de chasse F-15 israéliens qui ont lancé trois missiles contre la base elle-même et cinq autres contre les moyens de défense anti-aérienne. Aucun des conseillers russes présents n’a été blessé.

La veille, le président des États-Unis, Donald Trump, avait menacé d’attaquer la Syrie en représailles contre une supposé attaque chimique en Ghouta Orientale.

peo/TGJ/To

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