Bogotá,
« Nous nous réjouissons à la vue cette reprise du dialogue avec l’ELN (Armée de Libération Nationale). Je comprends bien que ce ne fut pas là une décision facile (…) mais la Norvège est décidée à appuyer ce dialogue, tant financièrement que politiquement », a affirmé Solberg.
La dirigeante de ce pays européen a déclaré qu’accompagner la Colombie dans son processus de paix a été, et reste, un honneur pour son pays, tout en se disant préoccupée par l’assassinat de dirigeants sociaux et d’ex-combattants de la FARC (Force Alternative Révolutionnaire du Commun).
Elle considère que cette situation générale est source d’anxiété pour la population résidant dans les zones où se déroulaient autrefois le conflit armé.
Elle a insisté pour que l’application des accords « continue et soit respectée » afin que « le processus de paix devienne irréversible ».
Elle a assuré les membres du gouvernement colombien que le processus de paix dans leur pays « est considéré comme un modèle du genre et qu’il est suivi avec énormément d’intérêt dans toutes les parties du monde ».
À la fin de ses réunions de travail avec Solberg, le président colombien, Juan Manuel Santos, a remercié publiquement la Norvège pour son rôle de garante des dialogues de paix avec le FARC et l’ELN.
La première ministre norvégienne, en visite officielle en Colombie, a également rencontré ce lundi des dirigeants du parti de la FARC. Au cours de cet entretien ont été abordés les défis rencontrés par la réintégration des anciens guérilleros et par l’application des accords de paix.
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