Bogotá,
L’ELN s’est solidarisée avec les ex-combattants du parti Force Alternative Révolutionnaire du Commun (FARC) « en ce moment difficile pour leur projet de paix ».
La guérilla colombienne, qui est engagée dans des pourparlers avec le gouvernement afin de parvenir à un accord de paix, a jugé très sévèrement l’ingérence des États-Unis dans les affaires intérieures du pays.
« L’arrestation d’hier obéissait à un mandat d’arrêt judiciaire lancé depuis les États-Unis. Cette mesure est un affront à notre souveraineté nationale », a indiqué l’ELN dans une déclaration publiée sur son site web.
L’extradition éventuelle de ce dirigeant de la FARC à laquelle a fait allusion le président du pays, Juan Manuel Santos, équivaut, selon l’ELN, à une condamnation anticipée.
Ce montage a été ourdi depuis les États-Unis pour écarter l’un des dirigeants de la FARC les plus sévères envers les manquements aux accords de paix, a fait remarquer un porte-parole de l’ELN, avant d’ajouter que Santrich leur demandait d’exercer une vigilance constante sur le processus en cours… afin de ne pas commenter, une nouvelle fois, les mêmes erreurs.
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