Damas,
Le vice-ministre des Affaires Extérieures et des Expatriés, Faisal al-Mekdad, a déclaré à la presse que l’équipe de l’OIAC était arrivée à Damas il y a trois jours, à la demande de la Syrie.
Les envoyés de l’OIAC visiteront le site où les substances toxiques sont censées avoir été utilisées, a expliqué Mekdad, qui exerce aussi la charge de président du Comité National pour l’application des accords que la Syrie a signés sur l’Interdiction des Armes Chimiques.
Il a ajouté que des réunions se tiendront avec la délégation de l’OIAC, pendant lesquelles seront abordés des thèmes tels que la coopération entre la Syrie et cet organisme afin que la mission pour laquelle l’équipe a été envoyée soit exécutée avec toute la précision, la transparence et l’impartialité désirées.
Cette équipe de l’OIAC est arrivée dans le pays après que le gouvernement des États-Unis ait accusé la Syrie d’avoir mené une attaque à Douma le 7 avril avec des substances toxiques, allégations qui ont été fermement rejetées par les autorités locales.
La Russie, quant à elle, affirme détenir des preuves que les dénommés Casques Blancs, organisation à but présumés humanitaires sponsorisée par le Royaume Uni, a réalisé une mise en scène pour faire porter le blâme de la soi-disant attaque aux gaz par le gouvernement syrien.
Peu avant que la Commission de l’OIAC n’arrive en territoire syrien pour débuter son enquête sur cet emploi présumé d’armes chimiques dans la ville de Douma, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont lancé une attaque militaire avec des missiles contre des objectifs syriens, acte qui a donné lieu à une réprobation mondiale immédiate.
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