Bogotá,
Cette instance judiciaire a également rejeté la requête de renvoi de ce cas à la Juridiction Spéciale de La Paz, alléguant que les formalités pour une extradition éventuelle de Santrich aux États-Unis n’avaient pas été initiées.
Le recours à un Habeas Corpus avait été formé vendredi dernier par Gustavo Gallardo, l’avocat du dirigeant de la FARC qui est détenu depuis une semaine dans le bunker du parquet à la demande de l’ambassade des États-Unis.
Pour Gallardo, son client a été victime d’ « une prolongation indue de restriction effective de liberté ».
Selon la direction du parti de la Force Alternative Révolutionnaire du Commun (FARC), l’arrestation de Santrich, qui est accusé de narcotrafic, est la conséquence d’un montage de la justice étatsunienne avec l’assentiment du parquet colombien.
« À ce jour, il n’y a qu’une présomption d’infraction mais il n’existe aucune preuve », a aujourd’hui affirmé Pablo Catatumbo, un autre dirigeant de la FARC, qui a insisté sur l’aspect illégal de la détention de Santrich.
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