Mexico,
Il nous faut des protocoles spéciaux pour ceux qui se sentent l’objet d’intimidations, d’hostilités et, surtout, d’atteintes à leur intégrité physique et même à leur vie, a-t-il affirmé.
Cette demande a lieu alors que, depuis le mois de septembre dernier à ce jour, plus d’une trentaine de maires et de candidats aux élections du 1er juillet prochain ont été assassinés.
Le président de la CNDH a appelé la société à condamner énergiquement ces faits et a demandé que les autorités envoient des signaux forts pour combattre l’impunité.
Il reconnaît cependant que, tant qu’il n’y aura pas un changement fondamental du mode de justice, il sera difficile d’en finir avec la violence et l’insécurité.
Il a également encouragé les autorités à remplir les sièges qui restent vacants pour la composition du Système National Anticorruption où il manque un procureur et plusieurs magistrats, ce qui envoie des signaux erronés quant à la volonté de combattre la corruption.
Luis Raúl González a fait ces déclarations après avoir participé à un atelier de travail sur les Défis et les Opportunités pour la Prévention de la Torture au Mexique.
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