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L’ambassadeur syrien au Venezuela explique en détail le plan des États-Unis contre son pays

Caracas, 17 avril (Prensa Latina) L’ambassadeur de Syrie au Venezuela, Khalil Bitar, a expliqué en détail le plan sécessionniste des États-Unis et de leurs alliés contre son pays dont la position géopolitique est de prime importance, en plus de représenter une route commerciale historique.

Dans un entretien accordé au programme Con Amorim, transmis par la compagnie Vénézuélienne de Télévision, Bitar a expliqué que l’agression militaire des États-Unis avait pour objectif de fragmenter cette nation arabe en quatre ou cinq états indépendants dirigés par divers groupes religieux, ce qui permettrait ainsi de mieux contrôler la région.

Il a également indiqué que cette situation sert les intérêts d’Israël qui a joué un rôle actif en aidant les terroristes pendant les combats contre l’armée nationale syrienne.

« Quand les extrémistes se trouvaient au bord de la défaite, les forces israéliennes intervenaient directement dans le conflit pour les protéger », a-t-il avancé.

S’exprimant sur la campagne médiatique contre son pays, l’ambassadeur syrien a expliqué qu’en sciences politiques il n’existe pas d’expression telle qu’ « opposition armée modérée », expression que les terroristes utilisent pour se camoufler.

« L’opposition est un acte politique. Elle ne peut pas être armée. Sinon elle devient du terrorisme. Et quant aux armes modérées, je ne crois pas qu’il y ait des armes létales et d’autres non létales », a-t-il ajouté.

Il a rappelé que cette opposition syrienne avait participé aux élections parlementaires et aux élections présidentielles de 2014; cependant, a-t-il dit, comme elle avait subi une défaite électorale, elle s’est tournée vers la violence afin de pouvoir accéder au pouvoir avec l’aide financière des États-Unis, en particulier.

Le diplomate a aussi indiqué que son gouvernement avait alerté à l’avance l’Organisation des Nations Unies (ONU) et la communauté internationale sur la mise en scène qui se préparait avec la fausse accusation d’attaque chimique de laquelle il a accusé les Casques Blancs et les services secrets de la Grande- Bretagne.

Il a répété que la Syrie a toujours manifesté sa disposition à coopérer avec les commissions internationales pour l’enquête concernant  cette attaque chimique, mais il a dénoncé le fait que les gouvernements de Washington, de Londres et de Paris ont violé les règles et les principes du droit international en menant une attaque unilatérale sans preuve aucune et sans l’autorisation du Conseil de Sécurité de l’ONU.

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