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L’enlèvement d’un couple à la frontière entre l´Équateur et la Colombie est confirmé

Quito, 17 avril (Prensa Latina) Les Autorités de l’Équateur ont confirmé aujourd’hui l’enlèvement de deux personnes à la frontière colombienne par le groupe criminel responsable de tous les faits violents enregistrés dans la région depuis janvier dernier.

L’annonce a été faite par le ministre de l’Intérieur, César Navas, après qu’il ait montré à la presse et aux média une vidéo dans laquelle le couple séquestré demande de l’aide.

Selon les précisions de Navas, le responsable de l’enlèvement et de l’assassinat de l’équipe de presse du quotidien El Comercio, un homme répondant au pseudonyme de Guacho, a cette fois envoyé l’information de manière directe.

Dans les images de la vidéo, on peut voir les deux membres du couple attachés et l’homme qui envoie un message au président, Lenin Moreno, dans lequel il dit être père de famille et demande son aide afin de ne pas subir le même sort que l’équipe de presse.

Il supplie également le président de répondre aux demandes de ses ravisseurs.

Selon ce document, le couple semble être d’origine équatorienne et se trouver en territoire colombien.

Au sujet de ce nouvel incident, Navas a expliqué que son gouvernement a convoqué une réunion du Conseil de Sécurité Publique de l’État (Concepe), afin de définir les mesures à prendre devant cette nouvelle menace.

« Ensemble, nous irons de l’avant. Notre ennemi est là, dehors, et il s’appelle Guacho. Aujourd’hui, plus que jamais, nous devons maintenir l’unité nationale et, comme un seul poing, démontrer la force de notre nation », a-t-il déclaré.

Il a également mis en alerte les Forces Armées et la Police Nationale qui poursuivront inlassablement leur combat contre la narco-délinquance, qu’il a décrite comme étant sanguinaire et sans pitié.

Cet enlèvement à la frontière est le second perpétré par le Front Oliver Sinisterra, à la tête duquel se trouve cet alias Guacho, un dissident de l’ancien groupe de guérilla auto-dissous, les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie-Armée du Peuple.

C’est à ce groupe dissident que sont attribués tous les faits violents enregistrés dans la province d’Esmeralda après que le gouvernement national ait engagé la lutte contre la délinquance transnationale.

La veille, le chef de l’État avait lancé un ultimatum de 10 jours à Guacho pour qu’il remette les corps des membres de l’équipe de presse assassinés et qu’il se rende à la justice. Les ministres équatoriens chargés de la sécurité du pays s’étaient vus accorder un même délai pour capturer le narcotrafiquant.

De son côté, la bande de malfaiteurs a assuré qu’elle ne remettrait pas les corps du journaliste Jorge Ortega, du photographe Paúl Rivas et du chauffeur EfraìnZegarra, en mesure de représailles contre les actions militaires conjointement menées par l’Équateur et la Colombie ces derniers jours.

peo/met/scm

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