Brasilia, 19 avril (Prensa Latina) “Pour vous, il a valu la peine de naître, et pour vous, il vaudra la peine de mourir”, a dit aujourd’hui l’ex-président Luiz Ignácio Lula da Silva aux militants qui l’accompagnent à Curitiba dans le campement Lula Libre.
À travers ses avocats de la défense, l’ancien dignitaire a fait parvenir un message aux manifestants qui, pour lui montrer leur soutien, campent autour du Commissariat Central de la Police Fédérale (PF) dans la capitale du Parana depuis le 7 avril dernier, date à laquelle il a commencé à purger sa peine de prisonnier politique.
Dans son message, le dirigeant historique et fondateur du Parti des Travailleurs ajoute: “vous êtes mon cri de liberté de chaque jour. Si je n’avais jamais rien fait d’autre dans ma vie que construire cette amitié qui nous lie, je me sentirais déjà un homme comblé”.
Depuis qu’il a été incarcéré à Curitiba, c’était le second message qu’il transmettait à ses militants.
Ce lundi, la présidente nationale du PT, Gleisi Hoffman, a lu aux militants du campement une courte missive de Lula dans laquelle il affirme “comme tout innocent, je reste calme, mais je me sens indigné” par le type de justice dont je suis victime.
Dans sa première communication publique depuis qu’il a commencé à accomplir sa peine de 12 ans et un mois de prison, Lula a confirmé sa volonté de continuer à mettre au défi Lava Jato, le Ministère Public, le juge Sergio Moro et le tribunal de seconde instance de Porto Alegre (TRF4) de prouver le délit qu’il est censé avoir commis.
J’ai la conviction que le jour où une justice vaudra la peine n’est pas loin. L’heure où l’on jugera que celui qui a commis un délit doit être puni et celui qui ne l’a pas commis doit être absous, a-t-il écrit.
Il ya quelques jours, le Tribunal Fédéral Régional de la Quatrième Région (TRF4) a rejeté l’ultime recours que la défense pouvait présenter sans même connaitre les nouveaux éléments qui étaient avancés et la requête, qui n’avait donc pas été analysée, fut écartée à l’unanimité.
Peu de temps après, Zanins Marins a rendu public un communiqué dans lequel il demande que la procédure engagée contre son client soit annulée.
En 38 pages, soutient-il, nous démontrons qu’il existe encore des éléments pertinents qui n’ont pas été pris en considération.
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