Bogotá,
Par le biais des réseaux sociaux, l´ELN a expliqué que les combattants de la guérilla ont l´interdiction de réaliser des attentats contre les infrastructures électriques qui bénéficient à la population.
La force insurgée a fait référence au fait que des médias locaux, citant des sources de l´Armée nationale, lui attribuent l´attentat qui a laissé cinq municipalités du département de Nariño, à la frontière avec l´Équateur, sans électricité.
Par ailleurs, le président de la Colombie, Juan Manuel Santos, a aujourd´hui informé du fait que le gouvernement examine la situation pour déterminer le pays dans lequel les négociations avec l´ELN continueront, et ce suite au renoncement de l´Équateur qui ne souhaite plus accueillir ces dialogues ni en être garant.
Santos a précisé que le Chili, Cuba, le Brésil et la Norvège se sont proposés d´accueillir ces conversations avec la guérilla.
En début de semaine, le président de l´Équateur, Lenin Moreno, a déclaré à des médias colombiens que son pays ne serait plus l´hôte du dialogue de paix entre le gouvernement de Colombie et l´ELN.
La Colombie a dit comprendre une telle décision suite à l´augmentation de la violence criminelle dans la zone frontière entre les deux pays, puis a précisé être disposée à continuer de collaborer avec les autorités équatoriennes pour capturer les responsables des assassinats de l´équipe de journalistes du quotidien El Comercio.
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