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Par le biais d´un communiqué, le plus haut représentant de l´ONU a convoqué le gouvernement de Managua à garantir la protection des droits de l´homme de tous les citoyens, en particulier le droit de réunion pacifique et la liberté d´expression.
La veille, la vice-présidente nicaraguayenne Rosario Murillo a plaidé pour la paix et le dialogue comme chemins vers la réconciliation, et ce suite aux actes de violence ayant en lieu ces derniers jours.
« Dans notre pays nous souhaitons tous continuer d´être unis pour la stabilité, le travail, la paix et les victoires », a assuré Murillo dans un appel à la population pour s´unir en faveur du bien commun.
La vice-mandataire a réitéré la disposition du président Daniel Ortega et de l´Exécutif à reprendre les conversations avec le secteur privé, en rappelant qu´un décret sur les réformes de la sécurité sociale a récemment été abrogé.
Selon Ortega, ces dites mesures ont été le détonateur des faits violents encouragés par la droite et lors desquels au moins 10 personnes ont perdu la vie.
Murillo a fait part de sa solidarité envers les familles de victimes et de blessés, puis a affirmé que le gouvernement travail pour la tranquillité, l´amour, la vie et les retrouvailles entre nicaraguayens.
Elle a de plus remercié les messages de solidarités exprimés aux autorités, puis a manifesté sa confiance et son désir de dialogue et de consensus pour continuer de l´avant.
Lors des derniers jours, des groupes présumés de délinquants ont attaqué des ambulances, des commerces, des institutions gouvernementales, des espaces publics et des biens privés, ce qui a créé la panique et une forte tension sociale.
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