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Un dirigeant de la FARC pourrait renoncer à son siège au Sénat par manque de garanties

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Bogotá, 25 avril (Prensa Latina) Le dirigeant de la FARC Ivan Marquez a déclaré aujourd’hui qu’il n’occupera pas son siège au Sénat tant qu’il ne verra pas le Gouvernement appliquer le pacte de paix avec sérieux.

« Comment vais-je faire le 20 juillet pour occuper le siège de sénateur qui me revient de par les Accords de La Havane, si on va me dire que je suis un narco-trafficant? Je ne suis pas fait pour ce genre de choses. Nous avons besoin de respect”, a déclaré l’ancien négociateur-en-chef de la délégation des FARC aux pourparlers de paix.

“Je vais rester ici le temps qu’il faudra, jusqu’à ce que je vois que les garanties qu’on nous offre sont réelles. La situation est en train de devenir sérieuse”, a-t-il affirmé à une télévision locale diffusant depuis un Espace Territorial de Formation et de Ré-intégration (ETCR) dans le département de Caquetá.

“Je sais que ce que je dis est très dur parce que ça revient à dire que le processus de paix en Colombie a échoué”, a insisté ce membre du Conseil Politique National du parti de la Force Alternative Révolutionnaire du Commun (FARC).

Luciano Marin Arango, alias Ivan Marquez, a exigé à nouveau la libération de JesusSantrich, également dirigeant de la FARC, que le Procureur Général de Colombie a arrêté il y a 17 jours sur la requête de la justice états-unienne qui l’accuse de narcotrafic et demande son extradition.

“Je ne sais pas qui a pu inventer cette histoire. Il faut être malade pour dire que Santrich est impliqué dans le narcotrafic”, a-t-il ajouté.

Et il a défié les autorités de dire où se trouvaient les dix tonnes de cocaïne et la flottille d’avion que Santrich est censé utiliser pour les exporter.

“Il faut que beaucoup de choses changent ici et nous souhaiterions de tout cœur pouvoir faire partie du processus politique.(…) Maintenant que nous avons déposé les armes, nous ne valons peut-être plus rien, mais notre rêve était d’abandonner le combat armé pour participer à la vie politique”, a-t-il avoué.

Ivan Marquez a affirmé qu’il ne retournera pas à Bogota et qu’il restera dans l´ ETCR Miravalle, dans la municipalité de San Vicente delCaguan, département de Caquetá, tant qu’on n’aura pas libéré Santrich et que les accords de paix ne seront pas respectés.

D’après les Accords signés à La Havane, le parti de la FARC s’est vu attribuer 10 sièges d’office (cinq au Sénat et Cinq à la chambre des représentants) de 2018 à 2026; c’est à dire pendant les deux prochaines périodes législatives.

peo/ymr/tpa

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