Gaza,
Selon le Ministère de la Santé de la Bande de Gaza, les soldats israéliens ont tiré au hasard des grenades d’un gaz qui a causé de l’asphyxie, des convulsions et de violents vomissements à des douzaines de manifestants.
Beaucoup d’entre eux ont dû être transportés à l’hôpital pour y recevoir un traitement médical en raison de la gravité de leur état après avoir inhalé le gaz employé par les soldats de Tel Aviv.
Vendredi dernier également, les troupes israéliennes ont tué par balle trois manifestants le long de la frontière avec Gaza, selon des informations données par des sources médicales locales, tandis que 833 manifestants ont été blessés, dont 174 par des projectiles de combat.
Quatre des blessés par balle appartiennent au corps médical de Gaza, et six sont des journalistes a précisé le ministère.
Deux des blessés sont dans un état critique, six dans état très grave et 234 dans un état sérieux.
Avant la journée de vendredi et depuis le début des Marches du Retour, le 30 mars dernier, 40 palestiniens ont été tués et cinq mille 511 ont été blessés par les Forces de Défense Israéliennes, d’après le chiffre communiqués par le Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies.
Parmi les blessés, 1 408 ont été victimes de munitions réelles, 107 de balles en caoutchouc, 408 ont souffert d’inhalation de gaz lacrymogènes et 582 de lésions diverses.
Parmi tous ces blessés, on compte 454 mineurs.
À la fin de la journée de protestation d’aujourd’hui, un porte-parole du mouvement Hamas a assuré que » les crimes de l’occupation contre les manifestants ne feront que renforcer la motivation des jeunes pour continuer la lutte nationale ».
Yaya Sinwar, le chef politique du Hamas, a ajouté : » nous continuerons à manifester jusqu’à l’application du droit au retour », (c’est-à-dire au droit du retour des palestiniens dans leurs terres ancestrales).
Initialement, la mobilisation à Gaza, qui inclut le soulèvement des campements improvisés aux environs de la frontière, était prévue jusqu’au 15 mai, date à laquelle on célèbre laNakba (la catastrophe), c’est à dire la date de la création d’Israël en 1948 et le début de l’exil forcé de quelques 750 mille palestiniens de leurs terres ancestrales.
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