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Les travailleurs du Nicaragua sont en faveur de la paix et du dialogue

Managua, 2 Mai (Prensa Latina) Au moment de célébrer hier la Journée Internationale des Travailleurs, les travailleurs du Nicaragua se sont prononcés en faveur de la paix, du dialogue, et contre les actes de violence qui ont eu lieu dernièrement dans le pays.

Dans chaque coin du Nicaragua, résonne maintenant l’appel à la tranquillité et à la réconciliation afin de tourner la page sur ces événements ayant provoqué des morts, des blessés et des actes de vandalisme.

L’Association des Travailleurs Agricoles (ATC) et le Front National des Travailleurs (FNT) ont ratifié leur soutien au gouvernement sandiniste.  Ils reconnaissent les progrès sociaux et économiques qu’il a apporté au pays et s’engagent à les défendre.

 » C’est une grande chance d’avoir un pays libre qui nous permette de consolider la stabilité et la paix, c’est-à-dire les fondements nécessaires pour un développement équitable et une  justice sociale respectueuse de la liberté de toutes les personnes », signale un communiqué de l’ATC.

De son côté, le secrétaire général du FNT, Gustavo Porras, a affirmé qu’il ne fallait accepter aucune marche arrière si l’on voulait préserver la sécurité, le travail et l’avenir des nouvelles générations.

Le président Daniel Ortega a appelé hier au maintien de la paix afin que les agriculteurs puissent continuer à cultiver leurs champs, que les ouvriers puissent se rendre à leur centres de travail en toute tranquillité et que l’économie familiale puisse ainsi être consolidée.

Pour la vice-présidente Rosario Murillo, le retour à la normalité, la possibilité des travailleurs de se rendre à leur lieu de travail et le retour de l’activité économique dans les marchés sont autant de signes émis par les nicaraguayens pour montrer leur volonté de vivre en paix, de travailler et de prospérer.

La vague de violence qui s’est déchaînée le 18 avril était organisée par des groupes manipulés par l’extrême droite qui étaient opposés aux réformes de la sécurité sociale, selon les informations données par le gouvernement.

Confronté à cette situation, Ortega a abrogé les dites mesures et convoqué un dialogue national, avec, pour médiateur et témoin, la Conférence Épiscopale.

D’après le gouvernement, bien que cet appel à la paix sociale ait été accepté, les manifestations d’opposition financées par des groupes politiques de droite persistent.

Des internautes , des observateurs, des professeurs et des analystes politiques ont constaté que, sur les réseaux sociaux,  les groupes de droite continuent à mener une intense campagne de désinformation et de manipulation qui est répercutée par certains médias afin d’attiser la confusion et exacerber les tensions.

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