Ottawa,
Goodall a averti que traverser la frontière de manière illégale ne donnera aucun droit de résidence gratuit aux immigres qui entrent au Canada sans une permission spéciale du gouvernement.
Il a assuré que toutes “les lois canadiennes seront appliquées et que nos engagements internationaux sont et resteront honnêtes”.
Ce matin, à Montréal, Goodhale a participé à une conférence de presse en compagnie du représentant de l’Immigration, Ahmed Hussen, et du représentant des Transports, Marc Garneau.
Devant cette importante augmentation d’immigrants demandant asile au Canada, et en particulier au Québec, les trois hommes se sont étendus sur les opérations menées par Ottawa pour sécuriser la frontière et sur d’autres thèmes en rapport avec ce sujet.
Rien qu’en avril, plus de deux mille cinq cent demandeurs d’asile ont traversé la frontière entre les États-Unis et le Québec, a précisé Garneau, aussitôt relayé par la chaine CBC.
Hussen a aussi affirmé que les fonctionnaires du gouvernement canadien travaillaient étroitement avec ceux de leur pays voisin « pour prendre des mesures énergiques contre les visas touristiques accordés par les États-Unis et qui ne sont utilisés que comme un moyen de traverser la frontière canadienne pour, ensuite, demander asile ».
Selon le ministre de l’Immigration, beaucoup de ces nouveaux demandeurs viennent du Nigeria et essaient de faire valoir ce qu’on appelle « l’Accord du Tiers Pays Sûr”, lequel stipule que la personne intéressée par une demande d’asile doit en faire la demande dans son premier pays d’arrivée en exil.
Cet accord explique pourquoi de nombreux immigrés qui s’aventurent à traverser la frontière illégalement demandent, dès qu’ils sont arrêtés, à s’intégrer par ce biais au système d’immigration canadien.
Mais le gouvernement du Canada “ est ouvert à un changement du susnommé « Accord du Tiers Pays Sûr”, a souligné Hussen.
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