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Lula ne laisse planer aucun doute sur sa candidature présidentielle

Brasilia, 10 mai (Prensa Latina) Les doutes qui pouvaient encore subsister sur la candidature présidentiable de Luis Inacio Lula da Silva ont aujourd’hui été complètement levés car l’ex-dignitaire s’est chargé lui-même d’annoncer qu’il allait se présenter aux élections.

Je suis candidat jusqu’à ce que la vérité apparaisse et que les médias, les juges et les procureurs montrent le délit qui a été commis ou arrêtent de mentir, a insisté Lula dans une lettre adressée la veille à la présidente nationale du Parti des Travailleurs (PT), la sénatrice Gleisi Hoffmann.

Dans cette missive, le fondateur et leader historique du PT a déclaré être au courant des attaques dont Hoffmann est également victime et comprendre les raisons qui motivent ceux qui ne veulent pas le voir devenir président à nouveau.

Un peu plus loin, il signale que tant ses accusateurs, que les procureurs et le juge (Sergio Moro),  ainsi que le TRF-4 (le tribunal d’appel de Porto Alegre) et la majorité du peuple savent qu’il est innocent.

Si j’acceptais l’idée de ne pas être candidat, « cela reviendrait à admettre que j’ai commis un délit, or je n’en ai commis aucun », a-t-il affirmé avant d’ajouter que les citoyens méritent le respect.

« Le peuple a des droits et mène une vie digne, raison pour laquelle nous voulons une société sans privilèges pour personne, seulement des droits pour tous ».

En commentant cette lettre de Lula à la dirigeante pétiste (c’est àdire du Parti des Travailleurs), le quotidien digital Brasil 247 a souligné, hier soir, qu’en réaffirmant sa candidature aux prochaines élections présidentielles, l’ancien dignitaire a décidé de se sacrifier à la démocratie.

Le quotidien  a rappelé qu’à plusieurs reprises, on a conseillé à Lula d’abandonner ses prétentions électorales.

Ce qu’on disait -a ajouté le quotidien-, c’est que s’il faisait marche arrière et changeait d’avis, il gagnerait sa liberté. De plus, cela aurait permis au coup d’État de 2016, commencé avec le renversement de DilmaRousseff sans que celle-ci n’ait commis aucun délit, de trouver une légitimité à travers le vote.

Lula, cependant, a décidé de payer le prix le plus élevé pour que le Brésil ne se soumette pas définitivement au coup d’État, a fait remarquer le quotidien.

La veille, on a aussi appris que quatre des cinq ministres du Tribunal Suprême fédéral (STF) qui pourrait anticiper la mise en liberté de Lula ont voté pour  maintenir l’ex-président brésilien en prison. Il est incarcéré depuis 33 jours en tant que prisonnier politique dans une cellule de haute sécurité au siège de la Police Fédérale (PF) de Curitiba.

Au vote du rapporteur, EdsonFachin, qui a refusé d’accéder à la demande  présentée par la défense de Lula qui désirait que celui-ci soit mis en liberté et reste libre jusqu’à ce que tous les recours en appel dans toutes les instances soient  épuisés, se sont ajoutés, hier, les votes des  magistrats Ricardo Lewandowski et Milmar Mendes, qui avaient déjà été précédés par celui de Dias Toffoli.

Le quotidien digital Brasil 247 a expliqué qu´à ce procès virtuel, commencé le 4 mai dernier, participe aussi le ministre Celso de Mello, qui a jusqu’à aujourd’hui pour se prononcer. Au cas où celui-ci déciderait de demander une garde à vue ou une remise en liberté, le procès devra être alors discuté par les juges en personne.

peo/mv/mpm

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