Nations
Les « anciens », ou « Sages universels », est une organisation non gouvernementale regroupant des personnalités publiques reconnues comme homme d’État, activiste politique pour la paix et avocats des droits de l’homme rassemblés par Nelson Mandela en 2007.
Par le biais d´un communiqué, ce groupe intégré par des leaders globaux reconnus, des défenseurs de la paix et des droits de l´homme, a exigé que la loi internationale soit respectée pour stopper de nouveaux massacres lors des protestations à Gaza.
Tel-Aviv doit pleinement respecter le droit humanitaire international, est-il signalé dans le texte en référence à l´assassinat de 48 manifestants palestiniens par les forces israéliennes, et aux blessures occasionnées à plus de 7 000 d´entre eux, dont de nombreux enfants.
The Elders prévient également du danger de nouveaux morts lors de la période prévue jusqu´au 15 mai, lorsque les palestiniens commémorent ce qu´ils appellent la Nakba, ou catastrophe, un jour après qu´Israël célébre l´anniversaire de sa création.
Le président de The Elders, Kofi Annan, ancien secrétaire général de l´ONU, a signalé que ces dates sont des anniversaires importants tant pour les israéliens que pour les palestiniens.
« Mais les tactiques militaires de main de fer d´Israël enflammentsans raisons la situation. Le Gouvernement du premier ministre Benjamin Netanyahu doit exercer la plus forte modération possible, et faire attention lors des prochaines semaines pour éviter de nouveaux décès », a-t-il exhorté.
Pour sa part, Mary Robinson, membre de The Elders, et qui a été haute commissaire de l´ONU pour les Droits de l´Homme,a rappelé que l´usage de la force létale est interdit contre des manifestants désarmés. Elle a également signalé que Gaza continue d´être un territoire occupé, et que la puissance d´occupation (Israël)a le devoir de protéger sa population, et non de mettre ses vies en danger.
Selon un autre membre de The Elders, Lakhdar Brahimi, ex-chancelier d´Algérie, les palestiniens ont droit de lutter pour leurs droits par tous les moyens légitimes à leur disposition, ce qui inclut les protestations pacifiques.
Lors des cinq dernières semaines, l´agression d´Israël contre des manifestants pacifiques dans la vallée frontière de Gaza a provoqué la mort de près de 50 personnes, dont au moins deux journalistes.
D´autre part, l´embargo de Tel-Aviv, qui empêche l´arrivée d´assistance et de ressources indispensables pour la vie quotidienne dans le territoire occupé, continu.
Suite à la décision du président étasunien, Donald Trump, de reconnaitre Jérusalem en tant que capitale d´Israël, et d´y déplacer l´ambassade de son pays, les tensions se sont intensifiées dans zone.
Depuis le 30 mars, lorsqu´on débuté les protestations pacifiques de la Grande Marche du Retour, les forces de Tel-Aviv répriment brutalement les manifestants palestiniens et ouvrent le feu à leur encontre.
Ces protestations doivent se terminer le 15 mai prochain, lorsque les palestiniens commémorent la Nakba (catastrophe), date de création de l´État d´Israël en 1948 et début de l´exode forcé de leurs terres ancestrales.
Actuellement, deux tiers des habitants de Gaza sont considérés par l´ONU comme des réfugiés, puisqu´eux-mêmes, ou leurs descendants, ont été expulsés par Israël ou ont dû fuir de leurs communautés d´origine.
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