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Cuba et son soutien indéfectible à la cause palestinienne

La Havane, 11 mai (Prensa Latina) Le président de la Palestine, Mahmood Abbas, est arrivé aujourd’hui à Cuba, pays qui soutien de manière indéfectible le droit du peuple palestinien à l’autodétermination et demande la fin de l’occupation israélienne.

A l’intérieur des Nations Unies et dans d’autres forums internationaux, l’ile réclame depuis des dizaines d’années la création d’un Etat palestinien, avec Jérusalem Est pour capitale et les frontières antérieures à celles de juin 1967, date à laquelle a commencé l’occupation d’Israël.

Depuis le 29 novembre 2012, la Palestine a une place d’Etat observateur non membre de l’ONU, selon la résolution 67/19 de l’Assemblée Générale, qui reçut un soutien catégorique de 138 voix en faveur, 9 contre, et 41 abstentions.

A l’époque, les Etats-Unis prirent la tête de l’oppositionet de toutes les tentatives qui furent faites pour empêcher cette résolution, attitude qu’ils ont continué à assumer pendant des décades au Conseil de Sécurité, où leur droit de véto  bloque – à une exception près- ou menace de le faire, toutes les initiatives contraires aux intérêts d’Israël, son allié stratégique au Moyen orient.

Cuba  demande aussi la fin du blocus imposé depuis plus de dix ans a la Bande de Gaza, le respect du droit des réfugiés de revenir à leur patrie et la fin de la colonisation de la Cisjordanie qui se poursuit en raison d’arrangements condamnés dans le monde entier.

Il y a à peine deux semaines, Cuba a ratifié son soutien à la Palestine dans un débat du Conseil de Sécurité de l’ONU, au cours duquel est intervenu, Anayansi Rodriguez,  représentant permanent de l’ile à cette organisation multilatérale.

Pendant cette  session du Conseil, le diplomate a rejeté l’escalade de la violence israélienne à Gaza qui a fait des dizaines de victimes.

D’après Rodriguez, la conduite d’Israël et ses crimes contre l’humanité constituent une violation flagrante de la Charte de l’ONU et du Droit International.

Il a averti que l’agressivité des occupants éloigne chaque fois davantage la possibilité de reprendre les négociations de paix réclamées mondialement par tous les Etats.

Au mois d’avril dernier, la Chancellerie cubaine a aussi condamné de manière énergique « la nouvelle et criminelle agression de l’Armée d’Israël contre la population palestinienne de la bande de Gaza ».

Dans une déclaration, elle a répudié en particulier la répression contre les participants à la Grande Marche du retour, comme on a appelé cette manifestation pacifique frontalière, la plus grande qu’ait connue Gaza depuis des années.

Le Ministère des Affaires Etrangères a réitéré le soutien de Cuba « à une solution juste et durable du conflit israélo-palestinien sur la base de deux Etats, ce qui donnera aux palestiniens le droit à une libreauto-détermination et à disposer d’un Etat indépendant et souverain, avec sa capitale à Jérusalem-Est et les frontières d’avant 1967.

SCENARIO CONTRAIRE.

L’arrivée du républicain Donald Trump à la Maison Blanche, en janvier dernier, a été un coup dur pour la recherche de la paix entre les deux parties, malgré le battage promotionnel d’un plan de paix américain que le président Abbas a assuré, il y a quelques jours, qu’il ne soutiendra pas.

De manière récurrente, Nikki Haley, la représentante nord-américaine à l’organisation des 193 membres, a menacé les gouvernements qui critiqueraient ou feraient obstacle aux actions de Washington en faveur de Tel Avis.

Parmi les décisions les plus polémiques de Trump se trouve le transfert de l’ambassade étatsunienne de Tel Aviv à Jérusalem, une  nette provocation envers le consensus global de maintenir la neutralité de la ville jusqu’à l’obtention de la paix.

En décembre dernier, Cuba a manifesté sa profonde occupation et son rejet de la déclaration unilatérale de choisir Jérusalem comme capitale d’Israël, « ce qui constitue une grave et flagrante violation de la Charte de l’ONU, du Droit international et des résolutionsvotées par les Nations Unies ».

Plus récemment, Washington a allégué le droit d’Israël à l’auto-défensepout justifier la violence incontrôlée contre les protestations à Gaza.

peo/pgh/wmr

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