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Israël revient à la charge contre la souveraineté de la Syrie

Par Oscar Bravo Fong

Damas, 14 mai (Prensa Latina) Quelques heures après la nouvelle agression d’Israël contre la Syrie, le ministère des Affaires Etrangères de ce pays, ainsi que ses forces armées, ont condamné cette attaque qui viole sa souveraineté nationale et aggrave les tensions au Moyen-Orient.

Comme s’il s’agissait d’un jeu macabre de pyrotechnie nocturne, Tel Aviv a lancé à l’aube plus de 60 missiles sur des positions militaires syriennes, dont la moitié a été interceptée par les défenses anti-aériennes de ce pays.

Selon le Commandant en Chef de l’armée et les Forces Armées de ce pays du Moyen-Orient, cette offensive  d’ampleur, dans laquelle les israéliens ont utilisé 28 avions de combat F-15 et F-16 n’a fait que trois morts et deux blessés.

A cela, il faut ajouter la destruction d’une station radar et d’un dépôt de munitions, et de nombreux dommages matériels occasionnés aux installations de plusieurs brigades de défense anti-aériennes.

Ce n’est pas la première fois qu’Israël lance ses missiles contre des objectifs syriens.

La presse a rapporté que le propre Commandant des Forces Aériennes Israéliennes, le général-en-chef Amir Eshel a admis en août dernier que, depuis 2012, son pays a lancé environ cent attaques aériennes contre des convois et autres cibles de ce pays arabe.

Cependant, comme on peut le voir, ces agressions n’ont nullement affaibli la capacité de résistance de l’armée et de la population syriennes.

La preuve en est la récente création dans la province du sud de Quneitra d’une Organisation pour la Résistance Populaire Syrienne contre l’Occupant israélien, organisation qui regroupe des milliers de combattants.

Les autorités d’Israël ont essayé de justifier cette toute dernière attaque contre des objectifs de Damas en prétextant qu’ont été lancés du sol syrien une vingtaine de missiles contre ses possessions dans les Hauts du Golan, au sud-ouest de la Syrie.

Les Hauts du Golan, plateau situé à la frontière d’Israël, du Liban, de la Jordanie et de la Syrie, soit dit en passant, a été  en grande partie annexé à la Syrie par Israël après une guerre injuste en 1967.

Après s’être inscrit en faux contre les accusations d’attaques syriennes contre les forces d’Israël, le Ministre des Affaires Etrangères syrien a estimé que la récente agression contre son pays était, quant à elle, une violation flagrante de la souveraineté se son peuple.

Il a également signalé que cette action violente constitue « un exemple incontestable de la nature hégémonique et ambitieuse du régime sioniste ».

Comme l’a averti le ministère des Affaires Etrangères syrien, les attaques persistantes du régime sioniste démontrent qu’il s’agit maintenant d’une confrontation directe, indiquant que la guerre d’Israël contre la Syrie est entrée dans une nouvelle phase.

Selon ce même ministère, le scénario complexe des bombardements massifs contre la Syrie signifie aussi une menace grave pour la paix et la sécurité internationales.

Les autorités syriennes qui, depuis mars 2011, ont pour priorité  de combattre les groupes terroristes, ont averti que toute agression externe contre leur territoire se heurtera à une opposition déterminée pour la combattre et la repousser.

Pour les représentants du gouvernement national, comme le vice-chancelier FaisalMekdad, il semble évident que chaque fois que les troupes gouvernementales obtiennent des victoires marquantes contre des groupes terroristes, les pays occidentaux lancent des attaques furieuses contre le pays perse.

Les dirigeants de cette nation estiment que de telles actions violentes confirment l’appui donné par ces états agresseurs aux bandes terroristes en pleine déconfiture en Syrie et que des agents externes tentent de remettre sur pied et de réorganiser.

Devant ce problème, de nombreuses personnes sensées, à la différence de celles qui, en Occident, fomentent des guerres, appellent à la retenue les pays concernés du Moyen Orient qui servent de fer de lance aux intérêts hégémoniques des Etats-Unis et de leurs alliés.

Ils sont nombreux ceux qui, présents à ce conflit, entre autres les organisations sociales et humanitaires, exigent que cessent les agressions contre la Syrie et que se retirent de ce territoire les plus de deux mille soldats étatsuniens cantonnés dans le nord du pays et dans la base de Al-Tanf, au sud du pays.

Dans ces territoires occupés par Washington, qui est à la tête de la soi-disant Coalition Internationale et soutient les soi-disant Forces Démocratiques Syriennes (une alliance arabo-kurde), tout en  entrainant des formations radicales pour qu’elles se confrontent à l’armée syrienne.

Comme si sept années d’une guerre dévastatrice et cruelle

ne suffisaient pas, il faut encore que d’autres pays comme la Turquie ou la France augmentent leurs effectifs militaires sur le territoire national, sans autorisation aucune du gouvernement syrien ni du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Malgré cette triste réalité, et avec le contrôle de plus de 70 pour cent du territoire syrien, l’Armée syrienne libère chaque jour un peu plus de territoire du joug des extrémistes et peut entrevoir à l’horizon la lumière de l’aube après cette longue nuit de cauchemars.

La toute dernière agression d’Israël et l’immédiate contre-offensive de la Syrie, qui est parvenue à intercepter une partie des missiles ennemis et à attaquer les territoires occupés du Golan,  indique que, dans l’intérêt même de la paix, la Syrie        répondra aux attaques répétées en provenance de l’étranger, en accord avec le proverbe arabe « Œil pour œil, dent pour dent ».

ymr/obf

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