Lima, 15 mai (Prensa Latina) Le Groupe de Lima, composé de pays opposés à l’administration du président Nicolas Maduro, et les Etats-Unis ont aujourd’hui menacé le Vénézuéla de représailles dans le but de faire obstacle aux élections générales qui ont lieu dimanche prochain.
Une délégation de ce groupe, minoritaire au sein de l’Organisation des Etats Américains (OEA), a lancé cette menace dans un communiqué rédigé à la suite d’une réunion de ses ministres des Finances et Affaires Etrangères.
Il y est aussi déclaré que les participants « identifieront une série d’actions qui pourraient être prises de manière collective ou individuelle après le 20 mai » dans les domaines économique ou financier, par exemple.
A cette réunion ont également participé l’Espagne et, par vidéo-conférence, le secrétaire d’Etat nord-américain, Mike Pompeo, ainsi que d’autres fonctionnaires de Washington.
Le document persiste à qualifier les élections vénézuéliennes de « processus électoral illégitime et manquant de crédibilité »
et demande leur suspension. Et, parmi tant d’autres assertions, il refuse toute légitimité au gouvernement actuel du Vénézuéla.
peo/jcm/mrs





