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La Havane, 16 mai (Prensa Latina) En visite à La Havane, l’intellectuel français, Ignacio Ramonet, a aujourd’hui fait l’éloge de la manière responsable avec laquelle Cuba applique les droits de l’homme, alors que ce thème est souvent employé comme arme médiatique contre notre ile.
Le 16 mai, à Genève, en Suisse, Cuba présentera son rapport à ce sujet pendant les 30 sessions du Groupe de Travail de l’Examen Périodique Universel, un mécanisme du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies.
A ce propos, Ramonet a rappelé que pointer Cuba du doigt pour n’avoir pas appliqué les indicateurs de liberté est devenu une attaque classique, surtout quand, avec mauvaise intention, on met en avant l’un de ces critères et qu’on passe sous silence les autres.
» Dans cette bataille, Cuba présente un ensemble de réalisations inattaquable. Dans tout ce que nous pourrions appeler les critères internationaux en termes de droits de l’homme, le pays se trouve parmi les premiers », a déclaré Ramonet dans un entretien exclusif accordé à PrensaLatina.
« Les opposants de Cuba parlent exclusivement de liberté d’expression et de liberté politique, mais ils ne mentionnent jamais, par exemple, la protection qu’on y accorde à l’enfance », a déclaré ce journaliste français d’origine espagnole.
On ne tient pas compte non plus, ajoute-t-il « du grand nombre d’enfants quiseraient morts si l’ile n’avait pas de si bons résultats en terme de natalité, domaine dans lequel elle figure parmi les premiers pays d’Amérique; ni de l’assistance médicale universelle, sans distinction d’aucune sorte; ni de l’éducation, garantie à tous les niveaux; ni du droit au travail dans un pays connaissant le plein emploi; etc ».
« Cette querelle sur certains droits uniquement est celle que recherchent les adversaires de Cuba, mais l’ile ne manque pas d’arguments pour les réduire au silence », a-t-il signalé, avant de poursuivre « par exemple sur les libertés politiques: l’ile vient de réaliser des élections de manière totalement transparente et qui ont été scrutées par des spécialistes du monde entier ».
Ramonet a également mis en valeur le travail effectué en matière de droits culturels, domaine dans lequel, assure-t-il, l’ile est probablement le pays le plus avancé au monde ».
« La création culturelle et sa consommation sont garanties à tous les citoyens, il existe un école de beaux-arts dans chaque province, des académies pour former toutes sorts d’artistes, et la densité en artistes est supérieure à celle de n’importe quel autre pays », a-t-il fait remarquer.
La quantité d’artistes que produit Cuba est impressionnante; Il s’agit presque d’une production industrielle, que ce soit dans le domaine des arts plastiques ou de la danse, sans parler de la musique.
« En réalité, cette bataille de mots contre Cuba ne fait preuve d’aucune impartialité et l’on critique Cuba sans tenir compte de tous les paramètres car si on le faisait, on constaterait que Cuba à tenu les objectifs fixés par l’ONU pour le millénaire. Il faut maintenant travailler à tenir ceux fixés pour 2030 mais, nul doute, que lorsque le moment arrivera, Cuba sera l’un des rares pays à les avoir tenus », prédit-il.
« Cuba n’est pas dans une attitude défensive dans cette affaire. Ce n’est pas un problème récent, il dure depuis cinquante ans, depuis le triomphe de la Révolution en 1959″, a expliqué Ramonet, en connaisseur qui a écrit des ouvrages tels que » La propagande Silencieuse » ou » La Tyrannie de la Communication ».
Les exemples sont innombrables qui placent Cuba à la tête des pays respectant les droits de l’homme », a-t-il conclu.
Ramonet est de passage sur l’ile pour présenter la quatrième édition de son livre « Cent Heures avec Fidel », réédition enrichie de deux heures supplémentaires d’entretien avec le dirigeant cubain ainsi que l’article intitulé « Fidel Castro et la Répression contre les Intellectuels », publié en réponse à la campagne de diffamation orchestrée contre le leader politique de la Révolution cubaine lors de sa disparition en novembre 2016.
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